Le phénomène de viol est devenu récurent dans le pays malgré l’existence des textes de lois qui répriment cet acte. Le 19 octobre dernier, une petite fille âgée seulement de 5 ans aurait été violée par un jeune du nom de Aboubacar Soumah âgé de 20 ans et peintre de profession, tous domiciliés au quartier Lambanyi dans la commune de Ratoma.
Ce mardi 25 octobre 2022, le suspect a été présenté à la presse par l’Office de Protection du Genre de L’enfance et des Mœurs (OPROGEM), rapporte Laguinee.info à travers un de ses journalistes.
Capitaine Djenabe Sadjo Diallo cheffe section enfance par intérim à l’OPROGEM département genre et enfance revient sur la situation. « Nous avons été saisis par une plainte manuscrite par le père de la victime le 19 octobre 2022. Donc à l’issue de la procédure, nous avons référé la fille à la médecine légale et automatiquement, le rapport médical a mit en évidence l’acte.
Et les enquêtes entamées nous ont permis d’interpeller un suspect qui a été cité et reconnu par la victime donc domicilié à Lambanyi au même titre que la victime qui n’est malheureusement pas présente ici pour d’autres raisons. Donc, nous sommes là pour présenter le suspect aux hommes de médias avant la suite du dossier », a-t-elle dit.
Le suspect Aboubacar Soumah quant à lui, a nié les faits qui lui sont reprochés et soutient qu’il n’a jamais touché la fille. « Je ne sais rien de ce qu’on m’accuse là, mais je continue à souffrir en prison juste parce que la fille et ses parents disent que j’ai touché leur fille, si non c’est une simple accusation. Tout ce que je connais, des agents sont venus à la maison pour me signifier que le commissaire à besoin de me voir. Puisque je ne me reproche de rien je suis parti le voir, c’est à partir de là que le commissaire même m’a signifié que je suis l’auteur de l’acte que je ne connais pas du tout », soutient Aboubacar Soumah.
De son côté, Marie Gomez directrice générale de l’OPROGEM lance un appel à l’endroit des parents. « Le constat est fait à tous les niveaux, donc la démission des parents joue de fois. La majorité des cas qu’on enregistre ici, la démission parentale en est la cause.
Le boureau n’est pas loin de nous, donc nous demandons aux parents à plus de vigilance, puisque la dénonciation seulement ne suffit pas, que les parents prennent leur responsabilité », a-t-elle fait savoir.