Le président de l’Union des Démocrates pour la Renaissance de la Guinée « UDRG » estime que le refus de ces quatre coalitions politiques d’aller au tour de la table de dialogue n’est pas lié à la feuille de route de la transition mais plutôt à la CRIEF.

« Il faut qu’on se le dise, le vrai problème n’est pas lié à la feuille de route de la transition mais c’est lié à la cour de répression des infractions financières et  économiques. C’est à ce niveau là que des obstacles sont créés. Sous prétexte de parler de retour rapide à l’ordre constitutionnel. La vraie revendication c’est de demander à la cour de stopper ses activités.  Or, ceci est inacceptable dans les conditions de la Guinée d’aujourd’hui. Parce que nous savons que l’un des grands maux de la société guinéenne, c’est la corruption, le détournement des deniers publics, la spoliation du patrimoine public. Cela ne peut pas être mis dans le tiroir sous prétexte de favoriser où de pousser certains à retrouver le chemin du sérieux et du dialogue », indique Bah Oury.

Pour cet ancien cadre de l’UFDG, le quatuor n’a pas la volonté d’aller au dialogue.  « C’est des faux fuyants pour ne pas s’atteler à ce qui est essentiel à l’heure actuelle. Ils n’ont aucune volonté d’aller à un dialogue constructif. Ils veulent d’une manière ou d’une autre faire pression sur les autorités actuelles pour que la CRIEF soit dissoute et là ça pose des sérieux problèmes de droit, de  justice et de  moralisation de la vie publique.  Et ça met en cause une possibilité de refonder ou de remettre ce pays sur les rails », a fait remarquer le président de l’UDRG.