Comme le parquet, les avocats de la partie civile s’opposent catégorique à la demande de mise en résidence surveillée du Capitaine Moussa Dadis Camara en raison de son statut d’ancien Chef d’État.

Pour Me Amadou DS Bah, un d’entre eux, il ne doit en aucun cas y avoir un traitement de faveur pour un des accusés poursuivi pour les mêmes faits que les autres, rapporte Laguinee.info travers un de ses journalistes.

« Il n’y a pas d’accusé VIP. Il ne doit pas y avoir un traitement spécial pour aucun des accusés dès lors qu’ils sont renvoyés devant le Tribunal criminel, ils doivent tous rester en détention le temps du procès. C’est une question d’équité et de principe. Dès lors que l’article 252 indique que ceux qui sont en liberté avant leur procès doivent se constituer prisonniers, nous ne voyons pas pour quelles raisons on accorderait un traitement de faveur pour Moussa Dadis Camara », a-t-il laissé entendre.

Dès lors qu’ils sont tous renvoyés pour pratiquement les mêmes faits, ajoute l’avocat, « des chefs d’inculpations très graves parce qu’il est question de meurtres, d’assassinats, de pillages, de viols, entre autres, donc on ne pourrait pas comprendre qu’il y ait un traitement de faveur pour les uns et que les autres soient en détention d’autant plus que certains sont en détention depuis 2010. Donc, si Moussa Dadis Camara et compagnie rejoignent ces accusés là en détention, ce n’est que justice et équité », a déclaré Me Amadou DS Bah, avocat de la partie civile.

Abdourahmane Diallo pour Laguinee.info
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