Le collectif des jeunes pour le développement de Coyah était face aux hommes de médias ce lundi 19 septembre 2022 à Sangoyah dans la commune de Matoto pour dénoncer, ce qu’il qualifie de mauvaise attitude du directeur préfectoral de l’habitat de coyah. Il accuse ce dernier de brader plusieurs parcelles au détriment de la pauvre population de soumbouyah, rapporte un journaliste de Laguinee.info qui était sur place.
Amadou Sadjo Bah, membre dudit collectif et conseiller communal livre sa colère contre le représentant du ministre de l’urbanisme et de l’habitat à Coyah. « Notre combat n’est contre personne mais ce qui est à l’Etat que cela revienne à l’Etat. Nous avons des quartiers dans Coyah où même construire une école pour la pauvre population est impossible puisque tout est revenu à un groupe de personnes où vendu à des tierces personnes.
Des personnes à la tête de la direction préfectorale de l’habitat de coyah pensent qu’ils sont les plus bénis, ils font ce qu’ils veulent c’est comme si aucune autorité n’existe. Voilà la raison qui nous motive aujourd’hui d’interpeller les autorités puisque l’Etat est une continuité qu’ils prennent cela au sérieux pour éviter d’autres situations indésirables dans Coyah. Et de surcroît il y a une arnaque pure et simple à la tête de cette direction, un plan de masse en principe est à 250000 francs mais malheureusement ils retirent 1500000 francs aux pauvres citoyens », a-t-il expliqué.
Aboubacar Sabri Conté membre du CJDC abonde dans le même sens. « Nous sommes là pour dénoncer le comportement de nos dirigeants précisément ceux de l’habitat qui continuent d’appauvrir la population de Coyah pour s’enrichir sur le dos de cette même population. Aujourd’hui même avoir une parcelle ou construire un centre de santé est une mer à boire, pour preuve la maison des jeunes de Maneah est construite sur une colline mais en bordure de la route aussi.
Si nous avons un corps nous sommes obligés de faire un quartier à un autre de fois à 15 kilomètres dans d’autres quartiers pour enterrer nos morts. Donc, nous interpellons le CNRD face à cette situation avant que ça ne soit tard. Si nous parlons de réfondation alors que les autorités prennent cette situation au sérieux puisque trop c’est trop » a-t-il laissé entendre.