Mamadou Kaly Diallo, responsable du Bureau de la Démocratie Sans Violence, Baïonnette Intelligence (DSV-BI) interpelle à nouveau les autorités guinéennes sur la nécessité du respect des droits de l’homme.

Sur FIM FM dans l’émission « Talk Politique » de ce mardi 13 septembre 2022, l’activiste dit constater un manque de volonté de la part des autorités guinéennes de respecter les droits humains, car dit-il, tous les instruments juridiques de promotion et de protection des droits de l’homme sont à leurs dispositions.

« La Guinée est l’un des rares pays au monde à avoir ratifié tout ce qui est instrument de promotion et de protection des droits de l’homme. Cela m’amène souvent à dire que la Guinée est à la fois un paradis et un enfer pour les droits de l’homme », a-t-il déclaré.

Le responsable du Bureau de la Démocratie Sans Violence justifie ses propos par le fait que la Guinée a ratifié tous les textes internationaux relatifs à la promotion et à la protection des droits de l’homme.

« De la Charte des nations unies, de la Déclaration universelle des droits de l’homme qui reste l’idéal à atteindre par tous les peuples et par toutes les nations, du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, l’Acte constitutif de l’Union Africaine, la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, le protocole additionnel et jusqu’à sacraliser la vie humaine au niveau de la Charte, il suffit juste qu’il y ait une volonté et des politiques pour accompagner, pour faire respecter cela. Malheureusement, vu tout ce qui se passe dans l’impunité, c’est une sorte de l’enfer pour les droits de l’homme », a dit Kaly Diallo.

Abdourahmane Diallo pour Laguinee.info
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