Renversé le 05 septembre 2021 par le Comité National du Rassemblement et du Développement (CNRD), à sa tête le Colonel Mamadi Doumbouya, l’ancien président guinéen Alpha Condé a fait des révélations au journal jeune Afrique.
Alpha Condé a confié à Jeune Afrique qu’il reconnaît avoir commis trois erreurs qui ont occasionné sa chute.
D’abord, l’ancien président guinéen dit regretter son rapprochement avec l’ancien légionnaire dont il ignorait l’existence. En suite l’autre erreur qu’il a commis révèle le journal, est de couper contact avec plusieurs guinéens dont ses plus fidèles après qu’il a réussi à s’octroyer un mandat de plus.
Toujours selon la source, il dit regretter d’avoir refusé le conseil venu d’une haute personnalité de l’ambassade de France lui demandant de ramener le service de renseignement intérieur à la présidence et la placer sous son autorité chose qu’il n’a jamais faite. Et de poursuivre, le président reste ferme qu’il n’a jamais reçu le CV de l’ancien légionnaire français.
Selon Jeune Afrique ce n’est pas lui (Alpha Condé) qui a désigné le colonel Mamadi Doumbouya à la tête du groupement des forces spéciales même si l’actuel président de la transition affirme qu’il a été reçu par son ancien patron à deux reprises. « Je n’ai jamais reçu le CV de Mamadi Doumbouya. Si j’avais su qu’il était un ancien légionnaire français, je ne l’aurais jamais choisi », a fait savoir l’ancien locataire du palais Sekhoutoureya.
L’une des erreurs que l’homme a commis selon ses dires est d’avoir porté confiance sans faille à la grande muette (armée) qui pour lui n’allait jamais nourrir une idée de coup après des réformes engagées dès après son arrivée au pouvoir en 2010.
Et de finir selon toujours Jeune Afrique, ce groupe serait à l’origine de l’utilisation des forces spéciales en 2019 pour mater la mutinerie de Kindia et réprimer le soulèvement de Ratoma.
Laguinee.info