Dans la commune urbaine de Boké, nombreux sont ces citoyens qui ne savent pas quand ils sont victimes d’un dommage quelconque où aller se plaindre. C’est pourquoi d’autres partent même dans les camps militaires pour porter plainte. C’est dans ce contexte que le substitut du procureur de la République près le TPI de Boké Patrice Koma Koivogui a fait savoir aux citoyens de Boké que tous les officiers de police judiciaire n’ont pas la qualité de revoir des plaintes. Il précise aussi que d’autres sont là uniquement pour le maintien de l’ordre, rapporte le correspondant de Laguinee.info basé à Boké.
La non vulgarisation des textes juridiques en Guinée, pose un sérieux problème pour le fonctionnement du système judiciaire du pays. C’est pourquoi quand les citoyens sont lésés dans leurs droits, ils ne savent pas vers quelle autorité se diriger.
Patrice Koma Koivogui substitut du procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Boké précise, « Il faut que les citoyens sachent que ce n’est pas tous les OPJ qui peuvent recevoir des plaintes. La brigade mobile numéro 11 de Boké et la CMIS sont là pour le maintien de l’ordre », dit-il.
Poursuivant son intervention, le substitut du procureur dit s’inscrire en faux contre les détracteurs qui disent que plusieurs dossiers traînent dans les locaux des OPJ au-delà du délai prescrit par la loi. « Nos rapports avec les OPJ sont bons. A notre prise de fonction ici, nous avons fait appel à tous les OPJ relevant de notre juridiction, nous avons échangé avec eux autour de tous ces points, notamment le respect du délai de la garde à vue dans les enquêtes préliminaires », a fait savoir Patrice Koma Koivogui.
Il faut noter que durant cette période de vacances judiciaires au TPI de Boké, aucun dossier criminel ne sera jugé jusqu’à la reprise prochaine.
Mamadou Bah pour Laguinee.info
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