A travers un arrêté du ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, le gouvernement guinéen a annoncé la dissolution du FNDC. Joint par notre confrère de RFI, Ousmane Gaoual Diallo, ministre porte-parole du gouvernement ne passe pas par mille chemins pour justifier l’arrêté du MATD qui a mis fin officiellement aux activités du mouvement.
« On ne peut pas laisser quiconque entraîner le pays dans une forme de violence qui ne dit pas son nom. Le droit de manifester n’a jamais été remis en cause. Mais nous en tant que responsable, nous étudions le contexte de la Guinée. Partout dans le monde, les gouvernements prennent des dispositions en fonction de la situation et la lecture qu’ils font du contexte du moment pour dire telle ou telle activité, même légale, doit être contrôlée, interdite ou différée », a-t-il déclaré.
Et d’ailleurs, poursuit Ousmane Gaoual Diallo, « vu ce qui s’est passé suite à cette manifestation interdite qui a fait 5 morts, justifie clairement les craintes que l’Etat avait de laisser les manifestations se dérouler. Nous savons d’où nous venons et ce que nous avons hérité comme pays et nous connaissons aussi où se trouve la crise. C’est pourquoi le gouvernement s’évertue à rappeler systématiquement la bonne disposition à trouver des mécanismes des résolutions de la crise autre que la manifestation. La manifestation intervient lorsque vous avez en face d’un interlocuteur de mauvaise foi et c’est n’est pas le cas de la Guinee », a martelé le ministre porte-parole du gouvernement au micro de RFI.
Aliou Maci Diallo pour Laguinee.info
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