lundi, octobre 7, 2024
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Tribune : Ma vision de la Transition en Guinée 

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Je suis très inquiets de l’évolution socio-politique de mon pays, donc je ne peux pas rester indifférent sans à porter mon message de paix et à la consolidation de tissu social, la est unie et indivisible. À travers de notre devise nous pouvons comprendre directement.

– *TRAVAIL* signifié que nous devons travailler main dans la main, sans aucune distinction nulle ne doit être privilégié ou désavantagé en raison de son sexe, de sa naissance, de sa race, de son ethnie, de sa langue, de ses croyances et de ses opinions politiques, philosophiques ou religieuses.

– *JUSTICE* doit appliquer la loi sans distinction politique, ethnique et la justice pour les innocentes victimes. Une justice pour tous et non justice téléguidé ou sélective.

– *SOLIDARITE* cette solidarité est inévitable pour la consolidation de notre société. En Guinée nous avons confondu entre la société civile et la politique.

La sélectivité dans la lutte contre la corruption, dans la mise en œuvre des textes de loi, dans le respect des engagements pris, sont autant de critiques proférées et comparables à celles qui étaient adressées aux régimes précédents, donnant l’impression d’un immobilisme dans la continuité des 60 dernières années.

Il faut abandonner ces sentiers habituels et épuisés ; sur eux, aucun système politique ni aucune forme d’organisation, quelles qu’en soient les vertus, ne peut prospérer. Il nous faut emprunter un nouveau sentier, porteur d’espoirs.

*Une conduite vertueuse des affaires*

Un leader, c’est avant tout un serviteur. Il vient donner de soi, il ne vient pas prendre des autres. Il vient construire, il ne vient pas se construire. Il vient bâtir l’avenir du pays, il ne vient pas préparer son avenir. Il vient souffrir sous le fagot, il ne vient pas jouir sur les dos. A tous les segments du pouvoir, devons-nous avoir de tels leaders qui inspirent le bien.

La gestion des affaires dans une période de transition se différencie de celle d’un mandat normal, en ce sens que les objectifs visés reposent sur la création d’un socle devant supporter par la suite des éléments hétérogènes avec une finalité de rendre cet ensemble homogène.

La complexité d’une telle œuvre nécessite donc de la transparence, un calendrier clair dans un délai contraint, une adéquation des compétences aux tâches mais surtout des choix forts de sortir du périmètre de la transition tout ce qui n’est pas nécessaire ou dont la mise en œuvre ne relève pas de la compétence d’un régime transitoire.
Un leader qui inspire, qui montre la voie et qui est surtout capable de fédérer la population et l’équipe dirigeante autour de ce projet commun, est nécessaire.

En l’absence d’institutions fortes comme c’est le cas de Guinée, il faut un leader fort pour poser les bases de ces institutions.
Voilà quelques parties en priorité, une attention particulière sera accordée à des piliers essentiels d’une gouvernance vertueuse, à savoir :
– La restructuration de l’administration
Elle comporte :
– La lutte contre la corruption, les malversations financières et les détournements des deniers publics
– La réforme du système judiciaire
– La réforme des mécanismes de passations des marchés et contrats publics, de l’Etat.
Il faut travailler pour une Guinée émergente qui serait en paix avec elle-même et pour y arriver à cela, un plan de développement décomplexé serait nécessaire mais nous savons que le développement d’une nation est une équation à géométrie variable dans ce cas il serait souhaitable d’avoir la maîtrise voir le contrôle de certains secteurs qui peuvent impacter la vie de nos concitoyens. Ces secteurs varient d’une politique à d’autres mais la base peut être présentée comme suite:
1. Économie,
2. Éducation,
3. Santé,
4. Art et Culture
5. Sécurité
6. Justice
7. Infrastructures etc… Notons que l’ordre n’est pas important.

*Un délai raisonnable de la Transition*

La CDEAO veut injuste envers la Guinée! La CDEAO n’a pas le droit d’imposer un embargo sur la Guinée ! La CDEAO veut bâillonner la Guinée au profit des politiciens! Que d’accusations faciles et inutiles à abandonner au passé.

Notre pays, depuis le 05 Septembre 2021, fait l’objet d’une menace de sanctions politiques, économiques et financières de la CDEAO. Malgré toutes les dispositions prises, les prix des denrées de première nécessité et de carburant ont flambé ; coComme si le ciel s’en mêlait, même les prix des produits qui en étaient exemptés ont flambé, à moins d’un mois du mois de la fête de Tabaski. Les transactions financières à l’extérieur sont bloquées. La dette extérieure de l’Etat se grève. Les entreprises se meurent à petit feu. Les populations souffrent, la peur de l’avenir est plus forte que l’espoir.

A la dernière négociation, bien que les lignes aient bougé, aucun accord n’a été trouvé. De 36 mois à 3 ans, de 3 ans pourrait passer à 2 ans, les autorités nationales ont donné raison à ceux qui pensaient qu’il fallait négocier plutôt. Notre entêtement à nous dédire et aller à des assises non inclusives et résolutoires, a fini par anéantir le peu de crédibilité qui nous restait. Le peuple ne décide plus, d’ailleurs a-t-il jamais décidé ; puisque ces différentes échéances sont proposées sans lui.

Ne nous leurrons point. La CDEAO est en position de force. Sur ce point, elle semble avoir de son côté, la force morale. Elle ne peut comprendre qu’un pouvoir de Transition de 18 mois, en vienne à demander l’équivalent en temps d’un mandat présidentiel ordinaire.Mais tout n’est pas perdu.

*Un mandat réaliste*

Nous avons l’avantage de la première expérience. Une Charte de la Transition trop ambitieuse, au total huit missions consacrées, à peine une réalisée, en l’occurrence « le lancement du chantier des réformes politiques, institutionnelles, électorales et administratives ».
Pour être réaliste, il faut être conscient de ses moyens et vouloir ne pas en imposer plus qu’on ne peut supporter.
Au regard des contingences nationales et la conjoncture internationale qui se dessine, il serait suffisant d’assigner à la Transition pendant les prochains dix-huit mois, les missions suivantes dont certaines sont déjà en chantier :
La lutte contre sur l’ensemble du territoire ;
La création des conditions de base pour la refondation de l’Etat ;
L’adoption des réformes politiques et institutionnelles ;
L’organisation des élections présidentielle et législatives couplées, libres, crédibles et transparentes.

La mise en œuvre d’un cadre de dialogue pour la paix et la réconciliation en Guinée issu du processus pardon et réconciliation, dans les engagements pris avant le 25 Juillet 2022 (moratoire à négocier sur l’adoption de nouvelles mesures d’application jusqu’à l’élection du futur Président de la République, pour décider de sa relecture consensuelle ou son application intégrale) ;
Ces missions doivent faire l’objet d’une bonne communication et d’une révision de la Charte de la Transition.

*Une approche sécuritaire de stabilisation*

Pendant le délai imparti, nous ne pourrons pas renforcer la sécurité par tout sur le territoire. Mais nous pouvons la rétablir là où elle n’existe pas et la stabiliser là elle demeure. Cette approche doit avoir deux (2) têtes, une qui part des régions militaires vers les villages, et une autre qui part des frontières stratégiques vers les centres villes.
Il faut mettre les populations civiles à contribution, de deux (2) manières Une vaste campagne de communication pour renforcer la confiance, en mettant en relief le rôle de l’Armée, les succès en matière de protection des civiles et les mesures de rétorsion prises par l’Armée contre des cas d’abus ;
Ici, on ne peut qu’effleurer, et tout ce qui précède n’est que des ébauches d’orientation.

Enfin, quand on accède au pouvoir au bout d’une lutte populaire, quelle que soit la façon dont on s’y est pris, chaque acte qu’on pose en trahison des aspirations légitimes des plus ordinaires de ceux qui ont sacrifié leur vie, nous perd irrémédiablement. Le pouvoir ne change pas l’homme, le pouvoir le révèle.
Autant marteler que nos voisins ont compris, et tant mieux, que le Colonel-libérateur est l’homme qu’il faut pour remettre la Guinée sur la voie de la Démocratie, de la bonne gouvernance, de la justice et de l’unité nationale.

Avec l’enfant prodige de Kankan Nabaya et le CNRD, ce sont les Guinéens et la Guinée qui gagnent.
Dieu est au contrôle.

Nankouman KEITA étudiant en master degré au département Sciences politiques et juridiques en droit public spécialité la gestion publique a HUBEI UNIVERSITY à Wuhan (Chine).
Email: nankoumankeita7@gmail.com keitakaixin@qq.com
Contact: +86 172-80-50-24-76
WhatsApp et Imo +224-622-56-68-75

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