lundi, novembre 25, 2024
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Médias :comment sécuriser les journalistes lors des manifestations de rue ? 

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La question de la sécurisation des journalistes était au centre d’une journée de concertation ce mardi, 22 décembre 2020 à Conakry. Le but était de mettre un accent particulier sur le cadre juridique et institutionnel de chacune des entités (la Police Nationale, la Gendarmerie et les médias ) en vue d’une collaboration parfaite dans l’exercice du métier de journaliste. La rencontre a connu notamment la présence de plusieurs activistes des droits de l’homme, a constaté Laguinee.info à travers une de ses journalistes présente sur place.
C’est dans le cadre de l’amélioration et le renforcement des conditions de travail entre médias, les magistrats et les services de défense et de sécurité, que cette journée de concertation a été organisée. Ce processus date de 2018 suite au constat de la difficile cohabitation entre ces différents services.
Prenant la parole, Moussa Iboune Conté journaliste et ancien président de l’AGEPI a estimé que  cette difficulté de cohabitation serait dû à la non maîtrise du cadre juridique et institutionnel.
Le représentant du Ministère de l’Information et de la Communication a de son côté salué la mise en place de ce cadre de concertation et souhaité la vulgarisation des recommandations à tous les niveaux, surtout le respect des engagements.
Pour sa part, Mme Yansané Fatou Baldé, représentante de la Fondation des médias pour l’Afrique de l’ouest, a aussi émis le souhait d’une meilleure collaboration entre ces antités dans l’exercice de leur profession pour que l’information devienne la sève nourrissière de la société Guinéenne.
Abordant dans le même sens, Dansa kourouma président du Conseil National des Organisations de la Société civile Guinéenne (CNOCS-G) pense que les journalistes et les services de sécurité doivent se donner les mains, plutôt que de se regarder en chien de faillance quand le climat est surtout tendu dans le pays.
ĺPar ailleurs, le Directeur Général de la Police Nationale  a invité les journalistes à un grand professionnalisme et à la responsabilité dans le traitement des informations sensibles lors des périodes tendues avant de s’engager à la protection des journalistes pendant les moments de trouble. «Vous les journalistes vous êtes tellement important que vous êtes encore  plus importants que nous. Mais je vous ai dit la fois passée au Ministère de l’Information qu’un journaliste s’il dit la vérité il peut sauver un pays. Et un journaliste aussi ce n’est pas toutes les vérités qui se disent. Ils y a des vérités que vous saviez vous devez pouvoir la contourner pour sauver la République. Je n’ai rien à vous dire. vous avez vu des pays où des choses ont été dites, le lendemain tout le pays s’est emballé. Ça amené à des morts.Tout récemment pendant notre élection vous avez couvert des conférences de presse qui ont amené à des dégâts.Vous avez le droit de faire tout ce que vous voulez et de faire tout ce que vous voulez mais dès fois, pour sauver la République, et pour nous sauver nous autres il y a des comportement à faire », a rappelé Ansoumane Camara Baffoe, Directeur Général de la Police Nationale.
À l’issue de cette rencontre, un comité de suivi composé de 11 membres venus des différents médias, de la société civile, de la police et de la gendarmerie a été mis en place. Son rôle sera de défendre les journalistes et régler les problèmes qui pourraient surgire. Mais aussi un document a été présenté avec l’appui technique de la fondation des médias de l’Afrique de l’ouest et sous le soutien financier de OSIWA-Guinée qui tient en compte ces différentes préoccupations
Maké Fofana pour Laguinée.info
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