Ce mercredi 23 décembre 2020, le dossier de diffamation déclaré devant le Tribunal de Première Instance de kaloum citant les journalistes Moussa Moïse sylla et Cie pour diffamation par voie de presse par la Ministre de l’Enseignement Technique a été de nouveau ouvert. Cette fois, il a été notée la présence de la partie civile, constaté une journaliste de Laguinee.info présente sur place.
Dans les échanges, pour le moins houleuses, les avocats de la défense ont souhaité que l’audience soit consacrée à la fixation de la consignation qu’ils estiment à deux cent millions (200 000 000) en raison de la nature de l’affaire et de l’auteur. La partie civile a proposé le même montant. Pour sa part le parquet est revenu quant à lui sur sa requête d’irrecevabilité de cette action et au besoin de statuer en raison des informations juridiques que sa juridiction a déjà ouvertes. Me Salifou Béavogui, l’un des avocats de la défense, explique en ces termes : « il faut d’abord rappeler qu’à l’audience précédente, cette affaire avait été mise en délibéré pour décision rendue sur l’irrecevabilité en faite de l’action que le parquet avait opposé d’une part où le sursis a statuer d’autre part. Donc ce matin on s’attendait à cette décision et finalement le tribunal a rabattu le délibéré, ordonné la réouverture des débats avec nos confrères d’en face c’est-à-dire la partie civile. À l’ouverture, la partie civile qui a actionné parceque nous sommes en matière de citation directe, il y a toujours une phase administrative et une phase judiciaire. La phase administrative consiste à la fixation de la caution tel que prévue par l’article 460 du code de procédure pénale. La partie civile à soulevé cet article et demandé son application. La défense également a abordé dans le même sens. Nous nous avons proposé 200 millions de francs guinéens comme montant de la consignation en raison de la nature de l’affaire et de l’auteur de l’action et la partie civile a proposé un million.
Le parquet est revenu avec insistance et persistance sur ses demandes d’irrecevabilité de cette action et au besoin du sursis à statuer en raison que son parquet aurait déjà ouvert une information judiciaire portant sur le présumé détournement de ce montant au cabinet d’instruction du doyen des juges de son tribunal. Et que des convocations ont été déjà lancées à témoin en direction de la Hac à l’intention des journalistes convoqués pour qu’ils révèlent leurs sources ce qui est tout à fait une démarche légale», a expliqué Me salifou BÉAVOGUI.
Le dossier a donc été mis en délibéré pour le 11 janvier 2021 par la Présidente de la cour pour que le tribunal se prononce sur les demandes proposées par le procureur dont l’irrecevabilité ou le sursis à statuer.
À cette question, la défense a déclaré clairement qu’elle n’est pas demandeur de cette action et rassure que ses clients sont des professionnels en toute assurance .
Maké Fofana pour Laguinée.info