Par Joseph Baka Diallo : Le RPG ARC-EN-CIEL et l’UFDG sont comme un jeune garçon et une jeune fille qui se sont rencontrés, et connus dans un même quartier appelé FORCES-VIVES en l’an 2008. tous les deux sont devenus amis car ils avaient tous les deux un même objectif: celui de chasser de la ville un jeune avéré intellectuel mais devenu dérangeant à cause de son élégance, son bavardage, sa popularité et ses menaces. Il s’appelait Moussa Dadis Camara. Pour former un bloc devant lui et lui rendre la ville invivable, le garçon RPG-AEC a commencé à faire la cour à la jeune fille UFDG en l’invitant à des petites sorties dans les hôtels de la Haute-Volta, les restaurants de la teranga et quelques shopping en France et en Amérique.
La jeune fille a fini par aimer le jeune, et pour atteindre leur objectif, elle a pris le risque d’appeler toute sa famille à se lever pour chasser loin du quartier ce jeune villageois à la démarche de félin.
Des injures, des menaces, des jets de cailloux, de la propagande, la désinformation, l’espionnage, la diffamation, la manipulation et que sais-je encore ! Tout fut utilisé par nos deux concubins jusqu’à ce qu’un jour l’irréparable fut commis par les lycaons qui assuraient aussi la défense et la sécurité du jeune villageois, qui vinrent violenter, violer, frapper à la chicotte et à la crosse la famille de la jeune fille qui s’agitaient trop grâce au soutien de toutes les tantes et cousines des villages environnants. Au premier plan: tante CEDEAO, grand-mère UA et surtout leur camarade UE qui aime souvent se mêler de ce qui ne la concerne même pas.
La correction fut tellement choquante que la jeune fille pensa que son concubin, pour qui sa famille a payé le prix cher de l’insurrection, ne le quitterait plus et d’ailleurs partagerait tout avec elle. Mais dans l’amour, c’est mal comprendre un jeune homme qui a voyagé, qui a connu tant de blessures de l’âme et qui est nourri par l’esprit de vengeance, puis qu’entre les deux chacun veut vaille que vaille loger dans la chambre où était provisoirement installé le jeune homme félin.
Le jeune finit par craquer après avoir été trahi par son ami de classe qui l’a même frappé par la nuque. Il partit loin en laissant la chambre à l’ami de son ami qui l’a trahi. Ce dernier promit de rendre aussitôt la clé de la chambre à tout jeune du quartier qui aurait gagné au tirage au sort. Ce qui fut donc fait après deux rudes tirages. La jeune fille, une mineure émancipée qui s’est lancée dans la fornication ne comprenait plus rien dans cette relation. Se sentant trahie, elle décide de fréquenter une autre jeune fille UFR et les deux finissent par consommer un mariage gay puisque toutes les deux étant du même sexe. Quand on blesse une jeune, on la rend infidèle pour la vie puisqu’elle acceptera sans réfléchir à toute proposition de mariage et divorce, aussitôt qu’elle se rend compte de l’incapacité du postulant à venger sa peine.
Le jeune homme diaspo finit par avoir les clés de la chambre du jeune broussard au verbe grandiloquant et pédant.
Dès lors, il commença à mener les démarches pour reconquérir sa petite amie pour qu’elle soit à son dépend. Mais celle-ci en a pris conscience et ne veut plus se laisser baiser facilement. Alors commença la violence contre sa famille et ses amis. Dix ans de viol s’en suivirent, dix ans d’amour forcé, dix ans de gaspillage d’argent dans la rue, dans les boîtes et dans les hôtels. La jeune fille a même perdu des amis, les frères, les sympathisants, les témoins, même les enfants à qui elle partageait parfois des bonbons, et qui osaient même barrer la route à ce désormais méchant tonton pour l’empêcher d’aller travailler pour avoir de l’argent afin de nourrir la famille. Dix ans de haine entre la famille du jeune et celle de la petite fille, dix ans qui ont permis à chaque membre de chaque famille respective de comprendre que que depuis l’histoire la relation entre les deux familles ont toujours été ainsi. Dix ans de sacrifice et de prières pour faire payer au garçon des multiples désastres qu’il a commis sans reconnaître et sans demander pardon.
Dix ans de croque en jambes de menaces, de sauve-qui-peut, de chasse aux sorcières. Chaque membre de chaque famille a fini par comprendre qu’au vu de tout ce qui s’est passé, aucune désormais union ou réconciliation entre les deux jeunes amants ne serait tolérée et, où pardonnée. Toutes les deux familles, surtout celle de la jeune fille, ont maudit par anticipation tout éventuel mariage entre les deux jeunes car ce serait selon eux, une injure proférée contre la dignité, une raclée contre les mœurs et une atteinte à la pudeur.
La vie continua dans cette hostilité jusqu’au jour où arriva un autre jeune très calme mais impétueux, tout noir comme un lion des grandes jungles. Ce jeune homme était d’ailleurs un neveu du jeune locataire de la maison. Mais le problème de ce neveu est qu’il ne tolère pas qu’on viole et violente les enfants du quartier. Un bon matin, il finira par chasser son oncle de la maison qu’il ferma pour aller loger dans la chambre d’à-côté. L’espoir est perdu pour l’oncle, mais pour la jeune fille c’est une libération. Elle pourrait désormais se promener librement et récupérer les clés de la maison pour enfin se venger des dix années de spoliation, d’oppression, de tortures et de terreur. Le jeune neveu, après avoir appelé tous les hommes à arrêter de violer les filles du quartier et de leur faire l’amour désormais jusqu’à l’orgasme, a été le premier à commencer le viol. Mais un viol légitime car avec le soutien des parents de toutes les familles, le neveu ne se sent pas gêné.
Il mit en cage le père du jeune garçon et à casser la maison du père de la jeune fille. Celui-ci d’ailleurs, par peur des représailles, s’est réfugié dans d’autres quartiers et refuse de revenir à la maison même quand sa famille a besoin de lui.
Loin des regards et des menaces, les deux jeunes décident d’aller faire un rencard et de se marier en catimini. Le garçon RPG-AEC et la jeune fille UFDG ont sournoisement et respectivement de l’emprisonnement du père du premier, et du voyage prolongation du papa chéri de la deuxième pour signer devant quelques témoins un concubinage. Disons un mariage sans le consentement des parents, diantre ! Ce qui choque dans tout cela, c’est lorsqu’on pense aux enfants, aux cousins, aux cousines, aux amis(es), aux visiteurs et même aux passants qui se sont faits frapper à mort, tuer, chasser, emprisonner, blesser et abandonner juste parce qu’ils se sont tout le temps battus pour la dignité et le respect du père de la jeune fille.
Pour moi, ce mariage est le pire de l’histoire. C’est une union sans le consentement des parents, c’est une union ignoble, infâme et ignominieuse. Il n’aurait pas son lieu d’être. Mais le vin est déjà tiré et il faut le boire. Il faut donc dire à tous ceux qui s’agitent, qui se laissent manipuler, qui sont prêts à se sacrifier, qui s’appauvrissent pour la cause de Paul ou Pierre d’utiliser désormais leur tête avant de s’y faire.
Seul Dieu peut avoir un amour sincère !
Joseph Baka Diallo