Cinquante (50) jeunes issus des partis politiques, ont bénéficié d’une formation de renforcement de capacités hier vendredi dans un réceptif hôtelier. L’initiative est du FONAJEP (Forum National des Jeunes des Partis Politiques). Sa mise en œuvre a été financée par le ministère de la jeunesse et des sports. Avec pour thème « la communication adaptée au contexte politique et la prévention des conflits », il était question de faire comprendre à ces jeunes le langage à utiliser en cette période de transition dans le pays, a constaté sur place Laguinee.info à travers un de ses reporters.
Le président du FONAJEP s’est réjouit de la réussite de la formation. Il a ensuite laissé entendre que l’intiative sera élargie à l’intérieur du pays.
« Le FONAJEP compte poursuivre sa mission en cette phase cruciale de notre histoire, celle de participer à la reussite de cette transition et cela à tous les niveaux. Le FONAJEP sollicite votre accompagnement techniques, institutionnel et financier tout comme le NDI et le Ministère de la Jeunesse et des Sports. Dans les Semaines et mois qui suivront, nous projetons la redynamisation de nos structures régionales et l’installation de nos structures préfectorales, et surtout nous tenons à la réalisation d’un plaidoyer auprès de tous les acteurs de la transition pour une transition apaisée et réussie en République de Guinée », a dit Alseny Sékou Bangoura, président du FONAJEP.
Kadiatou Diallo est l’une des bénéficiaires. Pour elle, cette formation était nécessaire car, a-t-elle ajouté, les enseignements reçus ont donné plus d’expérience sur la communication politique.
« Je suis très heureuse d’avoir participé à cette formation puisque toute chose, il faut la communication. Si les gens sont mal formés, ils risquent de faire n’importe quoi surtout en matière de communication politique qui est le thème de la formation. Aujourd’hui on voit beaucoup de chose dans les réseaux sociaux qui sont anormales. Je pense que c’est très important que les gens qui évoluent dans les partis soient formés avant de prendre la parole », a fait savoir Kadiatou Diallo.
Souleymane Thianguel Bah, secrétaire général du ministère de l’information et de la communication était l’un des formateurs. Selon lui, :« les bénéficiaires sont suffisamment responsables parce que lorsqu’ils prennent la décision de faire des formations, c’est qu’au fond d’eux ils connaissent les enjeux de la communication politique et les enjeux de la transition en cours. Donc c’est quelque chose qu’ils ont déjà, ils ont déjà leurs capacités de réflexion et leurs capacités en compte l’environnement et le contexte dans lequel qu’on est ».
Le NDI a été un partenaire technique et financier dans la mise en œuvre de la formation.
« C’est pour nous un devoir de soutenir et d’encourager de telles initiatives même s’il est évident que la question des jeunes est de plus en plus au centre d’occupations des pouvoirs publics depuis les dernières années. Il faut noter cependant que les efforts de soutien en leur faveur sont encore loin de répondre aux besoins. Le NDI en tant que partenaire technique et financier de FONAJEP encourage les hommes du forum à œuvrer pour une meilleure prise en compte de leurs préoccupations par les autorités de la transition. A notre niveau nous ne ménageons à aucun effort à les accompagner pour toutes initiatives allant dans ce sens », a dit Thierno Amadou Dansoko, chargé des programmes NDI.
Mamadou Aliou Diaguissa Sow pour Laguinee.info
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