Plusieurs propositions de chronogramme de la transition, émises par différentes coalitions politiques, organisations syndicales et de la société civile ont été rendues publiques ce vendredi 29 avril 2022. Mais aucune venant d’autres entités politiques à savoir l’UFDG et l’UFR, n’y figure. Un état de fait qui ne décourage pas le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation dans son élan de les convaincre à changer de position. Mais il prévient qu’il ne les y obligera pas, rapporte un journaliste de Laguinee.info qui était sur place.

Mory Condé assure que son ministère va continuer à écrire à ces autres coalitions politiques. Ce, pour leur réitérer la volonté du CNRD à dialoguer sur la transition. Mais ce qu’il ne fera pas, prévient-il, c’est d’user de la contrainte pour obtenir gain de cause.

« Je crois qu’on parle d’ouverture lorsqu’il y a fermeture. Depuis que le décret de création de ce cadre a été diffusé, nous avons écrit à l’ensemble des coalitions politiques. Nous estimons qu’à date, ce sont ceux qui sont dans la salle qui ont accepté de répondre. Ceux qui n’ont pas accepté de répondre, nous continuons à leur adresser des courriers afin d’obtenir leurs avis sur tout ce que nous faisons. Mais nous n’allons pas quand même obliger les acteurs qui estiment qu’ils ne doivent pas venir, de venir », dit-il.

Les propositions de chronogramme de la transition, rendues publiques, portent sur les élections générales à venir et la durée de transition. Pour ce qui est des élections, elles sont toutes unanimes à ce que ce soit de la base au sommet. C’est-à-dire commencer par les locales et terminer par la présidentielle en passant par le référendum et les législatives. En revanche, elles diffèrent sur la durée de la transition. Certaines sont pour 24 mois et d’autres pour 36 et 42 mois.

Oury Maci Bah pour Laguinee.info

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