vendredi, novembre 15, 2024
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La question d’habilitation de Fabou et Simakan en discussion : l’arrêt de la Cour d’appel attendu le 25 avril prochain 

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Comme annoncé sur Laguinee.info, Aboubacar Fabou Camara, ex directeur central de la police judiciaire (DPJ) et Mohamed Lamine Simakan, ancien Commandant de la Brigade de Recherches et d’Investigations (BRI) ont comparu de nouveau ce lundi 11 avril 2022 devant la Cour d’appel de Conakry pour répondre des faits qui leur sont reprochés par Ibrahima Diallo et Sékou Koundouno du FNDC.

L’audience du jour était axée sur les plaidoiries et réquisitions pour la confirmation ou non de la décision rendue dans cette affaire par le Tribunal de première instance de Dixinn décernant des mandats d’arrêt contre les prévenus.

Sur les raisons de son appel, le représentant du parquet général déclare que les deux prévenus sont des officiers de police judiciaire dont la poursuite exige une procédure spéciale en raison de leur habilitation. Par conséquent, le Tribunal correctionnel de Dixinn n’était pas compétent pour connaître de cette affaire, a-t-il dit. Deuxième motif, que les deux prévenus n’avaient pas connaissance de cette procédure contre leur personne.

Une communication qui a irrité la colère des avocats de la partie civile. Dans sa réplique, Maître Pepe Antoine Lama indique que l’habilitation de ces deux présumés est intervenue après les faits et la citation à comparaître. Mais comme les deux prévenus jouissaient de leurs prérogatives de la puissance publique, ajoute-t-il, ils ont refusé de se présenter devant le Tribunal jusqu’à ce que les mandats d’arrêt aient été décernés contre eux. Concernant la citation, l’avocat déclare que les prévenus ont été régulièrement cités. « Le Commissaire Fabou a reçu en personne la citation. Mohamed Lamine Simakan a reçu la citation des mains de son supérieur hiérarchique ». Pour Me Pepe donc, l’habilitation ne peut produire d’effet que par l’avenir mais elle ne peut pas rétroagir.

Abondant dans le même sens que le ministère public, les avocats de la défense ont sollicité l’annulation de la décision du Tribunal de première instance de Dixinn et de continuer les débats au fond. Pour eux, les deux prévenus avaient bel et bien l’habilitation du titre d’officier de police judiciaire au moment des faits.

Après avoir écouté toutes les parties, le président de la Cour a renvoyé l’affaire jusqu’au 25 avril prochain pour rendre son arrêt par rapport à la compétence ou non du Tribunal de première instance de Dixinn.

Abdourahmane Diallo pour Laguinee.info 

Tél. : (00224) 621 28 03 88

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