samedi, novembre 23, 2024
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Concertation Acteurs politiques-MATD : voici la position de l’UFR

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Le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, à travers une note, a invité la classe politique guinéenne à une réunion, consistant à l’ouverture d’un cadre de dialogue, mardi 15 mars 2022. Au cours de l’assemblée générale de l’Union des Forces Républicaines (UFR), hier samedi, 12 mars 2022, le secrétaire exécutif du parti a laissé entendre que ce processus «n’a aucun sens», rapporte un journaliste de Laguinee.info qui était sur place.

 

Saikou Yaya Barry estime qu’il y a autres choses à  faire qui soit plus importante que la mise en place d’un cadre de concertation.  L’une d’elles, dit-il, c’est la divulgation du reste des membres du CNRD.

«C’est tout de suite qu’on nous a déposé un courrier pour demander à ce qu’on participe à une rencontre pour finaliser une concertation. On n’a pas dit de commencer une concertation, mais de la finaliser. Mais d’abord, nous allons consulter les autres partis politiques avec lesquels nous avons signé la déclaration pour la conduite à tenir. Ce n’est pas nécessaire, cette concertation à mon sens. Aujourd’hui ce qui prévaut, c’est le dialogue. Parce que cette concertation, on ne connaît ni les termes de référence ni de quoi il s’agit réellement. C’est la raison pour laquelle nous avons demandé qu’il y ait un cadre de dialogue pour discuter et mettre en place les Termes de référence du dialogue afin que la Guinée sorte de cette crise. Donc, à mon sens, ça n’a aucun sens. Ce qu’il faille mettre en place aujourd’hui, c’est un cadre de dialogue qui implique le CNRD que nous devons connaître d’ailleurs puisqu’on ne les connaît pas. Les partis politiques et la société civile pour discuter de la conduite de la transition. Aujourd’hui, c’est le CNRD qu’on ne connaît pas qui fait à lui seul, ce qu’il a envie de faire», fait savoir Saïkou Yaya Barry, secrétaire exécutif de l’UFR.

Des militants de l’UFR regroupés siège du parti

Poursuivant, l’ancien député rappelle que des rencontres entre le CNRD et la classe politique faites par le passé, n’ont abouti à rien, depuis l’arrivée du CNRD.

«On nous a dit de déposer les mémos qui devaient contribuer à la rédaction de la charte. Ces mémos n’ont pas été pris en compte. La deuxième chose, on nous a invités en tant que partis politiques, d’aller se retrouver pour choisir les 15 membres au CNT et la troisième rencontre c’était avec le même ministre de l’administration du territoire pour nous dire: « Les collectifs, retrouvez vous pour désigner vos représentants. Nous avons fait un effort pour trouver les 15 membres. Ils n’ont pas tenu compte. C’est pour vous dire combien de fois il y a eu de mauvaise foi dans cette démarche que nous avons voulue civilisée entre la junte et nous», a-t-il déclaré.

La décision du CNRD à ouvrir un cadre de concertation avec la classe politique,  intervient dans un contexte de menace de reprise des manifestations de rue. Les opposants reprochent au colonel Mamadi Doumbouya de vouloir s’accrocher au pouvoir. Mais ils ont déjà prévenu qu’ils n’accepteront pas une transition trop longue.

Mohamed Diallo pour Laguinee.info

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