D’emblée, s’il est vrai qu’il y a eu des mutations dans le monde des métiers, celui de la formation reste la pierre angulaire qui a propulsé de manière considérable celui-ci.
Nombreux sont des personnes qui ont su se frayer des chemins nouveaux pour espérer des débouchés adaptés au monde actuel, notamment dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication où il y a eu une floraison considérable et le monde technique dans le cadre des industries que même celui des sciences humaines.
À la quête de ces savoirs nouveaux adaptés aux rythmes d’évolution dans tous les coins du monde, les jeunes cherchent à être compétitifs sur le marché de l’emploi.
Beaucoup sont ceux qui ont eu la chance d’aller dans les plus prestigieuses universités du monde aux U.S.A, en France, en Angleterre, en Turquie, en Russie, au Canada, en Chine, au Japon, en Belgique… Bref un peu partout dans le monde.
Les autres n’ayant pas eu cette chance, malgré très brillants dans leurs domaines respectifs, se voient très minimisés dans ce monde nouveau. Ces milliers de jeunes pétris de talent sont généralement complexés de s’inviter aux grands rendez-vous de la compétitivité.
Pourtant, ces jeunes oublient que la position géographique n’enlève pas l’universalité de la science. Le bon cadre est toujours celui qui a bien assimilé et a mis en pratique ces connaissances, cela ne demande pas une position géographique ni d’aller prendre des selfies sous la tour eiffel de Paris non pas vivre en pleine neige à Toronto.
Jeunes d’ici et d’ailleurs, sortons de cette ornière, ouvrons grandement nos yeux et regardons le bel exemple des pays qui ont su contextualiser les formations à leur réalités, ne soyons pas bernés par ces titres parfois fallacieux que portent beaucoup de nos cadres.
Ceci ne dit pas qu’il n’y a pas de bonnes formations là-bas non, mais il ne faut pas forcément y être pour être brillant. L’internet à bien formé beaucoup de jeunes de nos jours, il suffit juste d’être connecté et informé sur les questions fondamentales.
Posons nous la questions de savoir, la création des systèmes d’études en Europe, en Amérique et ailleurs avec les diplômes qui y afférent. Qui sont les premiers Docteurs en ingénierie, en sciences humaines, en sciences juridiques, en économie financière et comment ils y étaient arrivés?
La réponse nous pousserait à savoir que tout est humain, rien n’est diabolique.
Il suffit juste de se réinventer, oser, grandir dans la tête et croire en soi.
Ibrahim Dioum