dimanche, novembre 17, 2024
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Infractions mineures en Guinée: l’ONG Les Mêmes Droits pour Tous (MDT) fait le point de la situation

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Les acteurs de l’ONG Les Mêmes Droits pour Tous (MDT), ont organisé une journée d’information et de sensibilisation sur les infractions mineures en Guinée ce jeudi, 03 février 2022 à la Direction régionale de Santé de la Ville de Conakry (DSVCo). Appuyée par la Fondation OSIWA, cette initiative fait partie de l’une des recommandations de la Commission africaine des Droits de l’Homme, rapporte un journaliste de Laguinee.info qui était sur place.

La question liée à la problématique de la dépénalisation des infractions mineures en Guinée a largement été débattu au courant de ces échanges. En présence des Officiers de la Police Judiciaire ( OPJ), des acteurs de la société mais aussi  des médecins, Maître Frédéric Foromo Loua, Directeur exécutif de cette ONG de défense des Droits de l’Homme est longuement revenu sur la nécessité d’initier un tel projet.

 

Maître Frédéric Foromo Loua, Directeur exécutif de l’ONG Les Mêmes Droits pour Tous (MDT)

« Cet atelier fait suite à une recommandation de la commission africaine des Droits de l’Homme, qui a demandé aux pays africains de dépénaliser les infractions mineures. Ce sont par exemple, le vagabondage, la mendicité et toutes les infractions dont la sanction ne dépasse pas six (6) mois. Il était donc important de voir dans quelle mesure nous pouvons dépénaliser ces délits, puisque ce sont souvent les pauvres qui sont victimes et qui commettent ce genre d’infractions», a déclaré Maître Frédéric Foromo Loua, Directeur exécutif de l’ONG Les Mêmes Droits pour Tous (MDT).

Sur des objectifs de la rencontre, monsieur Adrien Tossa, coordonnateur national de ladite ONG a signifié que c’est une séance d’information et de sensibilisation sur la dépénalisation des infractions mineures en Guinée.

 

Monsieur Adrien Tossa, coordonnateur national de l’ONG Les Mêmes Droits pour Tous (MDT)

« Par cette rencontre, nous comptons impliquer toutes les composantes de la société guinéenne, concernées par ce sujet. Aujourd’hui, nous avons rencontré des acteurs de la société civile, élargie à certaines administrations qui peuvent intervenir dans le domaine de la justice pénale», a-t-il confié.

Prenant part à cette journée d’échange, Commissaire Marie Sylla, chef de division et prévention à l’OPROGM a estimé que cette initiative vient à point nommé.

 

Commissaire Marie Sylla, chef de division et prévention à l’OPROGM

« J’ai compris à travers cette journée, l’importance d’une synergie d’action lorsque nous voulons parler du respect des codes de l’enfant. Quel que soit le problème, l’on peut bien y arriver, lorsqu’on essaye de conjuguer le même verbe», s’est-elle réjoui.

 

Sous-lieutenant  Djibril Bamba de la région spéciale de gendarmerie de Conakry

« Ces échanges ont été fructueux j’avoue. En tant qu’acteur de la chaîne pénale, je pense que ces genres de situations méritent d’en parler. Lorsque nous prenons connaissance de certaines infractions surtout celles sur mineure, je crois que c’est une chose hyper importante», a commenté le Sous-lieutenant  Djibril Bamba de la région spéciale de gendarmerie de Conakry.

A noter que ce projet a fait l’objet d’études sur les huit (8) régions administratives du pays.  Avec pour vocation, la réduction de la population carcérale en Guinée qui passe forcément par la dépénalisation des infractions mineures selon les membres.

Ousmane Diallo pour Laguinee.info

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