La panique est perceptible chez le ministre de la fonction publique et du travail.
Ce jeudi soir, à la télévision nationale, Julien Yombouno, comme quelqu’un de sommé à venir éteindre la polémique, l’a plutôt ravivée.
Affichant une certaine sérénité, le regard perdu dans le vide, contraint de se triturer pour retrouver son latin, tellement l’exercice auquel on vient de le soumettre est alambiqué, l’ancien travailleur de l’UNICEF dément que des policiers envoyés à la retraite, devraient être ramenés dans les rangs.
Il s’agit là de la cohorte des 280 personnes y compris l’ancien DG de la police, Baffoé et Cie, qui ont été injustement annoncés retraités.
Le courrier dont le patron du département de la fonction publique prétend avoir le monopole de la bonne lecture, n’est pas un accusé de réception. C’est plutôt un courrier comminatoire. Il révèle de graves manquements dans la mise à la retraite des policiers, interpellant alors le ministère de tutelle à corriger l’injustice ainsi commise, en témoigne ce passage
« A l’issue de l’examen approfondi de ce dossier par mes services compétents et conformément aux dispositions de la loi L/2019/0027/AN du 07 juin 2019, portant statut Général des agents de l’Etat dans son chapitre 4, article 116, les différents cas de figure ont été identifiés :
280 agents dont les dates de naissance sont conformes au fichier 85, doivent rester en activité jusqu’à la limite d’âge prévue par les dispositions de la loi sus référencer »
De ce qui précède, le Ministre aurait fait l’effort de s’assumer à défaut de se laisser aller dans les explications qui le fait tourner en dérision dans l’opinion.
Cette sortie de Julien Yombouno, à ne pas en douter, met en péril, sinon à rude épreuve le crédit concédé à la junte dans sa volonté d’assainir l’administration publique, que tout le monde sait pourrie.
Alors, aux autorités de la transition de rassurer que la méthode, est débarrassée de tout règlement de compte.
Mognouma