Un groupe de travailleurs de la société UMS Boké a battu le pavé dans la journée d’hier à Kaloum pour dénoncer selon eux leurs mauvaises conditions de travail et de traitement. Plus loin, ils accusent également la société de séquestration et d’emprisonnement de certains d’entre eux.

Des accusations que la société UMS Boké trouve diffamatoires, qui portent atteinte à l’image et à l’intégrité des employés, mais aussi de la société. Dans un communiqué rendu public ce mardi 25 janvier dont Laguinee.info détient copie, la société UMS a apporté des précisions sur les événements regrettables qui l’ont conduit au Lock-Out sur décision de la direction approuvée par l’inspection générale du travail, le 13 Janvier dernier.

Dans ce communiqué, l’entreprise dit avoir été conduite à suspendre ses activités sur Boké afin de sécuriser les biens et les personnes des suites de graves violences de certains employés armés de bâtons et de machettes au sortir d’une réunion avec la Direction.

UMS informe que les personnes mises en causes dans cette affaire sont sous sanctions disciplinaires conformément aux dispositions prévues par le Code du Travail, sous le contrôle de l’Inspection Générale du Travail et de l’inspection Générale des Mines et avec l’implication du Syndicat des Travailleurs.

La Direction dit avoir également déposé une plainte pénale contre les mis en cause et l’affaire est entre les mains des autorités judiciaires.

La société UMS indique dans le même communiqué que le travail a désormais repris sur les différents sites dans un climat apaisé.

Laguinee.info vous propose ci-dessous la copie de ce communiqué