mardi, octobre 8, 2024
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Coopération : une centaine d’agents de sécurité fomés par Interpol en Guinée

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Fini le mercredi dernier à Conakry la formation sur le renforcement de la préparation aux risques biologiques. C’est une initiative du Département d’État Américain en collaboration avec le secrétariat de l’Organisation Internationale de la Police Criminelle (Interpol) à travers le projet RIHNO. Cette formation qui a duré deux ans a pour but de renforcer les capacités des services chargés de l’application de la loi dans le cadre de la gestion multi-sectorielle des épidémies d’origine naturelle, criminelle et terroriste, a appris laguinee.info  à travers un de ses journalistes.

C’est une série de formations qui a réuni des agents de la police, de la gendarmerie, de l’environnement et de la santé animale afin de les préparer aux risques biologiques en Afrique de l’ouest comme. Il
s’agit d’un projet pilote devant s’étendre plus tard à d’autres pays de la sous-région. Pour FAny Ewan, experte formatrice, le choix de la Guinée pour abriter cette première phase du projet n’est pas fortuit : «Le projet RINOH a été créé suite à la crise Ebola dans laquelle on s’est rendu compte qu’il était extrêmement important d’avoir une vraie
coordination des services de santé, avec les services d’application de la loi pour pouvoir contrôler les épidémies. Et la Guinée a été
choisie comme pays pilote dans la région du fait de son engagement», a expliqué l’officier spécialisée dans l’unité de prévention du bioterrorisme à l’interpole.
Le Directeur Général de la Police a été représenté à la cérémonie de clôture par son adjoint, le Commissaire Mamadou Camara. Celui-ci a, au
nom de son mandataire, a remercié les représentants de l’Ambassade des États-Unis en Guinée, pour leur implication ayant permis la
réalisation de ces activités.
Pour sa part, le Commissaire Bakary Diakité, point focal du projet RIHNO  en Guinée, a mis l’occasion à profit pour vanter les mérites du projet qui vise à soutenir les efforts en matière de sûreté biologique
pour pouvoir endiguer les épidémies dans les pays membres de l’interpole : «C’est depuis 2014 après l’apparition de la maladie à virus Ebola dans la sous-région ouest africaine, que le Secrétariat
d’État et le secrétaire général d’Interpol ont décidé d’impliquer les services d’application de la loi pour l’identification des incidents biologiques et aussi pour la gestion multi-sectorielle des épidémies
qu’elles soient d’origine naturelle, criminelle ou terroriste », précise-t-il.

Ils sont une centaine d’agents à acquérir, via cette formation, de nouvelles connaissances dans le domaine. Au total, treize experts se sont succédé pour la bonne marche de ce projet pilote. La cérémonie a été sanctionnée par la remise des satisfécits aux participants.

Maké Fofana pour laguinee.info

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