C’est en Guinée le pays des valeurs échangeables, où la politique est un sport pour voyous car on y trouve dans son microcosme politique tout genre d’homme politiques, il y’a un groupuscule d’individus qui font de la politique pour vivre et un autre qui vie de cette même politique et derrière tout ça se cache un peuple fragile qui accepte tout même la politique de la folie. N’est-ce pas la plus grosse incongruité d’une société aussi médiocre qu’elle soit, d’accepter toujours de la manipulation même celles des plus flagrantes et absurdes ?
Il y a deux (2) façons de faire la politique en Guinée : ou l’on vit de la politique, ou l’on fait la politique pour vivre : ils le font très mal, les politiques guinéens. Ils se disent que la politique est un sport de voyous, pratiquée par des voyous de leur acabit, et dans leur monde de menace voyoucratique, ils confondent la dignité à l’honneur et la vergogne à la vindicte et l’opprobre.
Il est grand temps de leur dire qu’il existe plusieurs façons de « faire de la politique », comme le politique recherche plusieurs buts en exerçant ce métier si particulier dans la société : créer une société égalitaire par exemple, satisfaire un égo démesuré ou encore rechercher le simple bien des administrés ? Dans tous ses objectifs où peut-on retrouver les faiseurs de la politique en Guinée ? La réponse est toute claire et simple, on peut les retrouver dans le foutoir de la politique par la caricature.
En Guinée la politique est devenue un « métier » comme les autres, l’exercice d’une fonction politique est moins difficile d’accès. Les méthodes employées par les politiques restent en revanche à priori les mêmes, selon le régime choisi par eux-mêmes, tout sauf démocratique, où les lois qui y sont en vigueur ne se reflètent pas dans le miroir de la réalité de leurs actions. Le propre du régime politique des hommes politiques guinéens, est sans doute la voyoucratie, la canallocratie, la kakistocratie, faisant d’eux des voyoucrates, des canaillocrates, des kakistocrates qui s’amusent depuis longtemps dans une escobarderie intellectuelle la plus immorale du siècle d’une société qui se tient très loin du ruban démocratique.
Le politique doit se conformer à la loi et à la Constitution du pays, comme tous les citoyens, et c’est pour cela qu’il sera toujours la cible des contestations : entre autres, revenus trop importants, fraudes fiscales, absence de réformes, excessivité des
réformes, barbotage des finances publiques, etc.
Le politique doit donc se conformer à certaines règles de conduites, et choisir son camp, qui déterminera les grandes lignes de sa philosophie, malheureusement cette culture manque à la politique pratiquée en Guinée.
L’art de la politique, une culture à enseigner aux politiques guinéens !
Au-delà du choix que fait le politique quant au parti politique qui sera le sien, ce sont les moyens généralement employés qui rassemblent ceux qui ont fait de la politique leur profession.
La politique au sein d’une démocratie place celui qui l’exerce dans une position d’influence par rapport aux citoyens. Le politique les représente, et doit pour cela comprendre leurs aspirations et revendications. Beaucoup de penseurs considéraient, comme beaucoup de citoyens, que le politique est si éloigné de la vie réelle qu’il ne peut ni la comprendre, ni l’améliorer car elle ne le concerne pas.
Le Mensonge bien présent dans la politique guinéenne !
Les politiques guinéens en abusent.
Le mensonge est l’instrument redouté par les citoyens. À un moment donné de l’évolution de la société Russe, les penseurs ont en effet pu constater que ce que les Russes avaient essentiellement reproché à leur gouvernement n’était pas le goulag, mais le mensonge d’une vie future meilleure.
Pourtant, le mensonge a largement été utilisé. Le politique utilise l’ignorance du citoyen, qui ne connait pas certaines pratiques. Au-delà des « outrepassements » de la loi, tout le monde se souvient du mensonge de Tchernobyl. De même, lorsqu’en 1992 Paris connait un attentat mortel, Jacques Chirac annonce à la télévision que la France trouvera les auteurs qui seront punis, alors même que ces auteurs avaient menacé le pays pour une histoire de pétrole.
« On ne ment jamais tant qu’avant les élections. » disait Clémenceau. Cette citation évoque certaines méthodes, et notamment, celle de la politique de « stop and go ». Pendant longtemps, les politiques économiques utilisées établissaient que lorsque le chômage augmente, l’inflation diminue, et inversement. Ainsi, une fois arrivé au pouvoir, les présidents de la République diminuent l’inflation, augmentent ainsi le chômage, à la fin et pour se faire réélire, ils augmentent l’inflation et diminuent le chômage, apportant une satisfaction aux citoyens. Cela s’appelle de la manipulation politique.
Enfin, on peut rappeler les mots de Ségolène Royal prononcés lors d’un discours faisant suite à une victoire électorale : « Je n’en tire aucune gloire personnelle ».
La Manipulation en politique :
Le politique, pour son image, et donc pour être élu, laisse penser le citoyen qu’il est comme lui : il a les mêmes problèmes, mais il peut trouver des solutions pour changer et sa vie à lui et celle des autres. Rires.
Machiavel considérait déjà à son époque que tous les moyens étaient bons pour mener à bien son entreprise.
Aujourd’hui encore, l’exemple de François Mitterrand à l’époque mettant en scène une attaque terroriste à son encontre pour attirer la sympathie de son électorat, est édifiant. La manipulation des populations, comme des évènements a souvent, et depuis longtemps, été usitée.
La Compétition en politique :
La politique est une compétition entre plusieurs candidats, qui selon certains (Schumpeter par exemple), ne permet que d’accéder au pouvoir et de le conserver ; il ne s’agirait donc que d’un but d’accession au pouvoir, et non d’une volonté d’améliorer la situation d’un pays, et donc d’appliquer la volonté du peuple. C’est le cas de la Guinée ça.
Michel Rocard considère ainsi que la politique est une compétition permanente.
L’Elitisme en politique :
Si l’on évoque souvent « l’égalité des chances », il est néanmoins indéniable que les sociétés restent toujours attachées à leurs élites. Ces dernières ne sont pas issues de la masse populaire, qui autrefois ne savait ni lire ni écrire. Aujourd’hui encore, on a pu souligner la reproduction des élites sociales (Pierre Bourdieu) entrainait l’impossibilité, surtout pour les classes moyennes, d’accéder aux plus hautes fonctions étatiques. On évoque ainsi l’illusion apportée à la population que chacun peut s’en sortir. La politique est ainsi le milieu de l’élitisme par excellence, qui limite l’entrée des meilleurs au sein des hautes fonctions de l’Etat.
En France par exemple pour la question de l’élitisme : On peut ainsi citer l’héritage familial des Debré (Michel, Bernard, Jean-Louis), celui de Martine Aubry (Jacques Delors), etc. Mais au-delà de la France, on peut rappeler que les Etats-Unis cultivent également cette tendance, en entretenant des groupes d’individus importants ou qui le deviendront (Skull and Bones). C’est un fait propre à la science politique.
Le Professionnalisme en politique
Alors que les politiques exercent toujours ce statut comme la continuité de leur fonction, ne nécessitant pas de formation particulière, ce n’est plus le cas aujourd’hui.
En France La création de l’Ecole Nationale d’Administration a contribué à la professionnalisation de la politique. Les candidats sont désormais nombreux, et seuls les meilleurs peuvent accéder aux plus hautes fonctions. L’apparition du marketing et de la communication va permettre à la politique de devenir une technique, d’user de méthodes qui fonctionnent pour beaucoup de produits. Assistés de coach, de professionnels de la communication, le politique est désormais façonné de l’image qu’on souhaite lui donner. La Guinée devrait s’en inspirer pour lui éviter que de nullards se retrouvent dans sa politique.
La Lutte du pouvoir en politique
Le politique lutte pour la vision qu’il a de son pays, pour ce qu’il souhaiterait y voir construire et améliorer. La politique est donc un combat permanent pour la défense de ses idées. Par exemple en France, Les Français se souviennent de l’acharnement difficile mais concluant de Simone Veil devant l’assemblée parlementaire, majoritairement composée d’hommes, se refusant à adopter la loi sur l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG). Nos femmes politiques peuvent s’en inspirer.
Le Changement de la société en politique
La politique doit avant tout faire évoluer la société, en la modernisant ou en la modifiant selon un modèle défini par une classe de la population. On peut citer l’exemple de la laïcité, dont l’idée s’est répandue sous l’influence des républicains qui souhaitaient se « venger » des religieux qui avaient tenté de les rejeter afin que le roi retrouve sa place en France. La laïcité est ainsi progressivement devenue une valeur importante de la République française, qui a su modifier la France dans ce sens, alors que la population de l’époque était largement croyante, et pratiquante.
Outre la liberté, ce sont les droits de l’Homme que la France affiche au monde, en se déclarant « pays des droits de l’Homme », forte de la Révolution de 1789 ».
L’utilité de la politique
Si la politique peut sembler inutile à certains, elle revêt néanmoins une utilité réelle pour toute population. A l’état de nature, c’est-à-dire sans lois, sans institutions juridiques, et donc sans société, l’homme fait régner la loi du plus fort c’est cela l’anarchie. Sans loi, l’homme ne peut avoir la peur de l’autre, car l’usage de la force n’est pas limitée et rien ne protège un individu de la violence des autres. Pour cela, certains philosophes du 18e siècle (Rousseau) par exemple considérait qu’un contrat social avait été établi entre les hommes qui troquaient leur liberté totale individuelle (et donc la possibilité d’user indéfiniment de la
force) contre une liberté civile pour tous (et donc limiter sa liberté individuelle).
La liberté des uns s’arrête où commence celle des autres. Des lois sont donc nécessaires afin que chacun ne tente pas d’aller au-delà de sa liberté en empiétant sur celle des autres. Les parlementaires sont donc là pour satisfaire cette nécessité inhérente à la vie en société. Comme dans tout groupe structuré, un chef est nécessaire.
Au-delà de l’utilité d’une structuration de la vie en société, la politique permet également de la faire évoluer. Par exemple, la population n’est pas forcément touchée directement par les nouvelles contraintes économiques; le politique va alors s’attacher à lui faire rendre compte de ce changement, et à l’y adapter. C’est comme ça que les pays les plus développés aujourd’hui se sont vus passer d’un statut de pays majoritairement agricole à un pays moderne, dans leur agriculture comme dans le développement des autres secteurs. La Guinée devrait s’en inspirer.
Mais le politique guinéen aujourd’hui est concurrence : la désunion du peuple prend beaucoup de place dans la vie politique des guinéens, c’est ce qui limite le poids des politiques car la haine coûte si cher au développement d’une nation même si elle pratique la politique la plus redoutable.
Le choix d’un système en politique
On peut accéder au pouvoir de différentes manières : par la force (coup d’état), par l’assentiment de la population (vote) ou encore par simple héritage (rois). Ensuite, le régime mis en place dépend beaucoup de celui qui détient le pouvoir. Par exemple, élus démocratiquement, beaucoup de présidents assoient désormais leur autorité sur le peuple, usant de propagande ou de la force.
On distingue les systèmes politiques en fonction du nombre de personnes placées à la tête du pays : Les Grecs par exemple avaient établi une triade des systèmes politiques :
Monarchie – Aristocratie – République.
Mais chacun de ces systèmes avait une forme équivalente mais corrompue :
Monarchie : peut se transformer en Tyrannie lorsque le pouvoir d’un seul devient envahissant.
Oligarchie : le pouvoir appartient à certains sans fondement légitime ; les analystes politiques disent que « toute société est inévitablement une oligarchie ».
Démocratie : le pouvoir est exercé par tout le monde, dans une anarchie flagrante.
Malheureusement qu’en Guinée c’est même plus grave, car c’est la vouyoucratie le choix de notre système.
Jusqu’à quand allons-nous prendre conscience ?
Aboubakr Guilavogui, un africain engagé.
Tribune : Verbiage politique, menace voyoucratique : le choix d’un système
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