dimanche, septembre 29, 2024
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Journée mondiale de l’enfance : A N’zérékoré, les conditions de vie des tout-petits sont moins réjouissantes

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A l’instar du reste de l’humanité, la Guinée a célébré ce vendredi 20 novembre 2020, la Journée Mondiale de l’Enfance. La rédaction de Laguinee.info à travers son correspondant basé à N’zérékoré, s’est intéressé au sujet en allant à la rencontre de certains mineurs en situation difficile.

Moussa Dramé, âgé de 14 ans, est cireur de chaussures.  Le garçon affirme ne pas être fier de son travail : « je fais le cirage parce que je n’ai pas le choix. Mes parents n’ont pas de moyens et c’est dans ça que je me bats pour avoir mes fournitures
scolaires et les habillements. En plus, si je ne fais pas ça je n’aurai pas de quoi manger. Ma famille est pauvre et il n’y a personne d’autre pour m’aider », a expliqué le jeune garçon.

Comme le jeune Dramé, Fanta Fofana n’a que dix (10 ans) et son quotidien est peu enviable. selon elle, sa mère n’étant pas là, sa tante chez qui elle vit l’oblige à aller vendre de l’au dans la rue.  « Mes parents sont au village et je vie avec ma tante qui m’oblige à vendre de l’eau. C’est la condition pour que je mange à la maison. Je dois vendre du matin jusqu’au soir et veiller à ce que l’argent soit au complet. En cas de manque je me fais frapper par elle. Parfois, je suis obligée de prendre la fuite pour aller chez les voisins pour qu’ils interviennent en ma faveur. Aidez-moi, je souffre beaucoup. Je veux aller chez mes parents » implore-t-elle.

Interpellé par Laguinee.info; Thierno Alseny Souaré, Inspecteur Régional de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance a dénoncé cette pratique : « C’est déplorable de voir ces enfants à un âge illégal vendre dans la rue.Les parents doivent se rendre compte que obliger les enfants à vendre dans la rue n’est pas une éducation, mais plutôt ses enfants sont exposés à  beaucoup de danger par exemple des accidents de circulation et certains sont renvoyés de la maison si l’argent de la marchandise n’est pas au complet. Des fois ils sont obligés de fuirent aller dans la forêt pour se réfugier et avec ça ils vulnérable au viol, au trafic des enfants et l’attaque des serpents. Il faut que ça cesse », a-t-il martelé.

Il faut noter que cette journée mondiale vise à promouvoir le droit des enfants. Mais en Guinée beaucoup reste encore à faire dans ce domaine.

Alassane Ly pour Laguinee.info

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