samedi, novembre 23, 2024
spot_img
spot_img
spot_img
spot_img

Désignation des représentants au sein du cadre de dialogue : ce que préconise Abdoul Sacko, du réseau COJELPAID

À LIRE AUSSI

spot_img

Après l’invitation faite depuis quelques semaines par le Premier ministre aux parties prenantes au dialogue de choisir leurs représentants, l’heure est aux discussions. Pour le coordinateur général du Réseau de Convergence des Jeunes Leaders pour la Paix et la Démocratie (COJELPAID), il ne doit pas y avoir des problèmes de choix. Bien qu’il aurait souhaité que la configuration du cadre de dialogue soit évolutive et dynamique, voire même révisée afin de tenir en compte certains aspects liés à la configuration socio-politique du pays, Abdoul Sacko a tout de même fait des propositions de critères de choix. Cela, pour éviter que le processus retarde. C’était à l’occasion d’un entretien téléphonique qu’il a accordé à un journaliste de Laguinee.info ce jeudi, 19 août 2021.

Selon le  président du Conseil Régional des Organisations de la Société Civile de Conakry (CROSC) et coordinateur général du réseau COJELPAID, leur préoccupation n’est pas comment et s’ils vont être dans le cadre du dialogue. Mais, « nous avons essayé quand même pour ne pas que ça soit une autre forme de retard davantage et que le gouvernement puisse jeter la balle dans le camp des différentes parties prenantes pour dire que le retard est à leur niveau, nous avons estimé que bien que le cadre n’est pas assez inclusif comme nous l’avons souhaité, nous avons proposé des critères qui peuvent prévaloir dans le choix des différents représentants en restant dans l’esprit du communiqué du président du cadre de dialogue », a dit Abdoul Sacko.

Aux dires du Coordinateur  général du Réseau COJELPED, « comme l’opposition extra parlementaire doit avoir un représentant et son suppléant, il faut prendre quel est le parti de l’opposition qui est venu avec le plus grand nombre de voix à l’élection présidentielle de 2020. S’il faut choisir un suppléant à l’extra parlementaire, on pourrait choisir après le premier parti, quel est le parti qui a le plus grand nombre des conseillers communaux ou bien le parti de l’opposition extra parlementaire qui est venu en deuxième position à l’élection présidentielle. Au niveau de l’opposition parlementaire, pour ne pas qu’on perde de temps à discuter, il faut choisir le parti de l’opposition qui a le plus grand nombre de députés au niveau du parlement. Peut-être, le parti qui vient en deuxième rang avec le plus grand nombre de députés, choisit le suppléant à l’opposition parlementaire. Pour l’Assemblée Nationale, nous avons estimé pour une sorte d’équilibre, parce que déjà le cadre n’est pas assez équilibré. Donc, le député qui doit venir au nom de l’Assemblée doit être un député non aligné. C’est-à-dire un député qui n’est pas inscrit dans les groupes parlementaires, qui est indépendant de part et d’autre de ces groupes parlementaires », a précisé Abdoul Sacko, coordinateur général du Réseau COJELPAID.

A en croire notre interlocuteur, la société civile prévoit déjà une réunion pour voir comment tous les acteurs de la société civile vont s’organiser avec les partenaires pour faire des propositions des sujets brûlants qui seront débattus. Mais aussi, rapprocher les positions des parties prenantes pour une sortie de crise.

« Nous, nous analysons, pas seulement comment nous allons être au sein du cadre, ça ne nous intéresse même pas; mais ce qui est important, c’est comment nous allons nous organiser avec les partenaires, avec les différentes entités socio-politiques du pays pour constituer un groupe de pression, un groupe de réflexion et un groupe d’appui à ce cadre de dialogue pour la définition et l’identification des sujets brûlants. C’est-à-dire des sujets qui amènent à être débattus dans le cadre de dialogue et aider à trouver le consensus autour des sujets qui seront posés », a conclu Abdoul Sacko.

Abdourahmane Diallo pour Laguinee.info

Tél. : (00224) 621 28 03 88

spot_img
- Advertisement -
spot_img
spot_img

ECHO DE NOS RÉGIONS