Dans le processus du retrait de leurs dossiers notamment le relevé de notes et le diplôme du baccalauréat unique, nombreux sont des nouveaux étudiants qui, jusque-là ne sont pas rentrés en possession de ces papiers leur permettant de poursuivre leurs études dans les institutions d’enseignement supérieur. Plusieurs étudiants rencontrés ce vendredi, 13 novembre 2020 par un journaliste de votre quotidien en ligne Laguinee.info, dénoncent le retard qu’il y a dans la délivrance par l’Institut Nationale de Recherche et d’Action Pédagogique (INRAP) de ces deux sésames.
Venus récupérer leurs relevés de notes et le diplôme (qui prouvent qu’ils ont été effectivement admis au baccalauréat unique session 2019-2020), ces nouveaux étudiants disent rencontrer d’énormes difficultés à l’INRAP. Plusieurs d’entre eux se plaignent non seulement de la lenteur qu’il y a dans le traitement des dossiers ; mais aussi, du non-respect du rendez-vous qu’on leur donne. Aïssata Doumbouya est l’une des victimes. Outre les problèmes liés notamment au retard dans le traitement, elle dénonce aussi les sommes exorbitantes que les responsables de l’INRAP réclament aux étudiants. « Chaque fois que nous venons, il y a toujours des formalités qu’ils nous demandent de remplir ; ensuite, ils nous demandent de revenir après. Quand tu reviens, les cadres chargés du traitement des dossiers prennent beaucoup de temps, au finish tu n’auras pas tes papiers. D’ailleurs, les diplômes ne sont même pas disponibles parce qu’il y a des erreurs dans certains. A cela s’ajoute la somme qu’ils demandent de payer. Par exemple pour le retrait des relevés de notes, tu paies vingt-cinq et trois mille francs pour la légalisation du diplôme », a fustigé Aissata Doumbouya.
Comme Aissata, Soriba Sylla aussi dénonce les mêmes problèmes. Après qu’il ait passé 4 heures d’attente, il est obligé de rentrer chez lui. Les responsables de l’INRAP lui ont dit de revenir une semaine plus tard. «Je suis là pour le retrait de mes dossiers. Mais, je ne les ai pas eus. Ils m’ont donné le rendez-vous pour le 25 novembre, ce qui est très long pour moi ? En plus, je n’ai pas l’espoir de les avoir à la date indiquée, parce que beaucoup de mes amis ont été programmé mais n’ont pas eu, leurs dossiers à leur premier rendez-vous», dit-il.
A noter que nos tentatives de rencontrer les responsables de ce service du ministère de l’éducation nationale ont été vaines.
À l’instar de ces deux bacheliers, plusieurs autres nous ont décrit les mêmes réalités. Pourtant, la reprise des cours au niveau de l’enseignement supérieur est fixée au lundi 16 novembre 2020.
Sékou Sylla pour laguinee.info
