lundi, septembre 30, 2024
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Libération des cadres de l’UFDG : « Nous l’avons réclamée, nous l’avons obtenue», déclare Bah Oury 

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Le président de l’Union des Démocrates pour la Renaissance de la Guinée (UDRG) s’est exprimé sur la semi-liberté accordée récemment aux quatre cadres de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG). A en croire Bah Oury, cette libération est le fruit des démarches entreprises par lui et ses alliés au sein du cabinet de Mamadou Sylla, actuel chef de file de l’opposition parlementaire. Il l’a dit ce mardi 27 juillet 2021, lors de son intervention chez nos confrères de FIM FM dans l’émission « Mirador », a appris Laguinee.info à travers un de ses reporters.

« Nous avons fait quelque chose, d’autres n’ont rien fait. Nous assumons ce que nous avons fait et nous en sommes contents. Nous avons rendu visite à tous les prévenus à la Maison Centrale. Nous avons salué toutes les initiatives et les dynamiques qui vont dans le sens pour nous permettre de résoudre rapidement ce problème. On ne s’approprie pas la totale paternité, parce qu’en définitive, les vrais responsables ce sont les autorités judiciaires et en partie le gouvernement guinéen. Si ils ont accédé à ce que nous avons écrit noir sur blanc au moment où d’autres passaient à autres choses, nous saluons cela et nous avons le droit de dire que nous l’avons fait. Nous l’avons réclamé, nous l’avons obtenu et nous saluons ceux qui ont pris la décision », a-t-il fait savoir.

En ce qui concerne les autres opposants qui sont toujours détenus à la Maison Centrale de Conakry, le président de l’UDRG affirme que leurs actions vont se poursuivre jusqu’à la libération de tous les prisonniers de tous les bords politiques ou de la société civile.

« Depuis que nous avons pris ce dossier en charge puisque c’est une question qui ne concerne pas exclusivement un parti politique ou une société civile, c’est une question qui concerne des droits dans un pays qui doit aller nécessairement dans une direction de normalisation au point de vue de l’application des libertés publiques. Donc, nous allons continuer, nous n’allons pas lâcher et au contraire, cette libération conditionnelle donne de l’espoir à ceux qui ne l’ont pas encore obtenu, parce que cela veut dire qu’il y’a une dynamique qui permettrait d’ici peut-être la fin de l’année que nous puissions clore ce dossier dans l’intérêt de tous, dans l’intérêt du pays », a déclaré Bah Oury.

Abdourahmane Diallo pour Laguinee.info

Tél. : (00224) 621 28 03 88

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