Le ton du président était grave et martial. Cyril Ramaphosa décrit les violences de ces derniers jours comme les pires que le pays ai jamais connues depuis les années 1990.
L’armée a été déployée dès ce lundi dans les provinces les plus touchées par la mobilisation. Elle sera accompagnée de tous les services de défenses et de renseignement pour agir en support de la police et « rétablir l’ordre ». Un conseil militaire se réunira deux fois par jour en présence du président, et ce, jusqu’au retour au calme.
Sur les causes de la révolte, il a exclu tout motif politique, désignant les auteurs des violences comme des opportunistes instigateurs de chaos. Le président sud-africain s’est voulu très ferme, insistant sur la tolérance zéro appliquée aux personnes qui troubleraient l’ordre public.
Près de 500 personnes ont déjà été arrêtées et Cyril Ramaphosa a promis que l’armée n’hésiterait pas à poursuivre les arrestations si nécessaires et que la justice se saisirait prioritairement de ces affaires.
Enfin, il a annoncé souhaiter rencontrer les différents leaders des partis politiques afin, dit-il, de recueillir leur « sagesse », et tenter avec eux de résoudre la crise.
(Avec RFI)