Docteur Faya Millimono était l’un des invités à la célébration de l’anniversaire de l’an 1 du parti de l’Union des Démocrates et Citoyens de Guinée (UDCG). Un anniversaire qui a été célébré ce lundi, 12 juillet 2021 par une conférence de presse à la maison commune des journalistes de Kipé. Le leader du Bloc Libéral en a profité pour parler des détenus politiques. Il assure qu’il va continuer à se battre pour leur libération, rapporte un journaliste de Laguinee.info qui était sur place.
Pour ce qui est de l’anniversaire de l’an 1 de l’UDCG, Docteur Faya Millimono a indiqué que c’était un « grand honneur » pour lui d’y avoir pris part. Il a aussi souhaité la « bienvenue » à ce jeune parti dans le milieu politique du pays. En plus, il a fait savoir que: « la rupture est au cœur de nos actions politiques. Nous pensons que les problèmes que nous avons aujourd’hui sont certes les faits des hommes, mais nous nous opposons à des individus, nous nous opposons à un système qui a fait défaut, qui a montré ses faiblesses il y a longtemps. Un système qui n’a réussi qu’à nous appauvrir, qu’à nous diviser, qui a implanté la haine dans nos cœurs. Nous n’avons pas besoin de ça. Pour notre développement, nous avons besoin d’oublier tous ces maux. C’est pourquoi nous devons tourner la page de façon responsable en assumant notre histoire et en envisageant le futur avec courage et détermination ».
La réouverture des frontières de la Guinée avec la Sierra Leone, le fait que cela soit aussi sur le point de voir le jour entre la Guinée et le Sénégal, ainsi que les détenus politiques sont les autres sujets que le numéro un du Bloc libéral à abordés
« Le combat que nous sommes en train de mener aujourd’hui, c’est plutôt un retour à une certaine normalité dans ce pays, que les frontières s’ouvrent. On se félicite qu’avec la sierra ça soit terminé, qu’avec le Sénégal on soit en train d’aller avec un dénouement heureux. On souhaite que la même diplomatie qui est en train de résoudre ce problème avec le Sénégal puisse continuer pour que les frontières s’ouvrent également avec la Guinée Bissau. On a aujourd’hui des collègues qui sont en prison. Nous sommes en train de nous battre pour qu’ils soient libres. Je félicite le président d’avoir accordé la grâce à certains qui étaient déjà condamnés. La grâce dans tous les pays du monde se demande. Pour ce qui concerne les manifestations, c’est aussi un droit, notre constitution l’a consacré », a-t-il dit.
Mamadou Aliou 2 Sow pour Laguinee.info
