Quand la haine et l’ignorance gouvernent une ambition vouée à l’échec, aucune entreprise, étoffée qu’elle est, réfléchit qu’elle est ne pourra prospérer dans un empire de sainteté.
Qui l’eût crû ? La montagne allait accoucher d’une fourmi.
Qui l’eût crû ? Que l’apocalypse annoncée allait être du pain bénit pour l’accusé et la mort dans l’âme pour l’accusateur.
Jusqu’à preuve du contraire, Louseny s’est mis à nu et s’est ridiculisé en jouant le mauvais rôle d’un drôle acteur dans un mauvais spectacle.
On pouvait applaudir à deux mains et crier à gorge déployée une tempête annoncée au clair de la lune pour une fois au moins, croire à la force du miracle. Mais hélas !
C’était une tempête annoncée dans un verre d’eau.
Dans la course annoncée aux ambitions demeurées et aux appétits insatiables, le groupe des frondeurs qui a malheureusement fondu dans sa propre pétaudière pour avoir misé sur le cheval tocard s’est retrouvé dans de grandes vagues aux courants forts en présence.
Louseny Camara a échoué parce qu’il avait pour armes de combat, le mensonge, la délation, le dénigrement, le tout enveloppé dans l’ignorance de la loi et le mépris de soi-même, en oubliant ainsi le sens du dicton populaire qui nous enseigne que : ‘’ la bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe’’.
Damaro est un homme vacciné, à la carapace dure qui résiste aux esprits tordus et aux entreprises maléfiques.
Force est de constater que si Damaro n’est pas un ange, un grand saint, il est cependant, loin d’être un démon.
Car l’homme est entier, dans son engagement et dans son amitié.
Pourquoi il n’y a pas eu de péril en la demeure ?
Tous les esprits éclairés, lucides et prolifiques avaient pronostiqué sur l’échec du groupe des frondeurs.
Le peu de temps a suffit pour faire comprendre à ces ‘’Grands’’ dans une cour de récréation qu’une ligne rouge à ne pas franchir est tracée.
Louseny Camara, si ce n’était pas par méconnaissance, ta fronde ne pouvait réussir son coup d’éclat que dans un royaume d’ignorants.
Pour ta propre gouverne et de celle de ton groupe, le président de l’assemblée nationale est le seul ordonnateur des dépenses et le questeur s’exécute. Le président n’a de compte à rendre qu’à la Cour des Comptes et n’est redevable à aucun député.
Le député n’est ni gestionnaire ni Inspecteur des finances. Ni ordonnateur de budget ni exécutant et encore moins gestionnaire administratif. C’est une méconnaissance impardonnable que le député se donne autant de pouvoirs, de privilèges que la loi ne lui en accorde.
La mauvaise foi qui caractérise la démarche biaisée de nos frondeurs, c’est aussi le cas des griefs portés contre le recrutement du cabinet du président Damaro et la passation des marchés de rénovation du siège du parlement guinéen.
C’est ubuesque. Le recrutement du personnel de cabinet est fait sur la base des compétences et non sur des proximités apparentes créées dans la seule volonté de jeter en pâture une équipe de jeunes dynamiques et aux compétences avérées. Le débat se poserait si ces derniers étaient frappés par un défaut de qualité ou leurs aptitudes intellectuelles étaient déficientes. L’exemple de la directrice de cabinet, elle fût représentante pays des nations unies à Haïti, au Nigeria, en RDC, au Niger et a géré la crise d’Ebola en Guinée avec le même organisme international. Elle doit soutenir dans moins de deux semaines son doctorat à l’université d’Ottawa au Canada.
Le DRH, quant à lui, c’est un ancien de Rio Tinto et de GAC dont les capacités de gestion des personnels ne sont plus sujettes à débat.
Malheureusement, on cherche des poux sur un crâne rasé.
Quant à la passation des marchés, le bureau de l’assemblée nationale avait-il été saisi ? Des entreprises ont-elles soumissionné ? Si oui, quel reproche fait-on à Damaro ?
Louseny a encore raté l’occasion d’être sage, comme le dit une sagesse de chez nous : ‘’ laisse brûler ce qui ne cuit pas pour toi’’.
Cependant, il accuse et vilipende jusqu’à cauchemarder sur un éventuel renversement du colosse à la tête du parlement. C’était sans tenir compte de la loi et de ses limites. L’article 73 de la nouvelle constitution a clos ce débat. Mais on dit souvent que la confusion est fille de l’ignorance et la mythomanie est symbole de mépris en soi.
Que Louseny Camara balaie devant sa porte, sa supercherie consiste à voir la paille dans l’œil de son voisin et ne pas voir une poutre dans le sien.
Bref, un balai édenté ne rend jamais propre, et Louseny Camara n’est pas un bon exemple de bonne gestion.
Qu’il nous mixe une autre chanson mais en attendant, qu’il comprenne que Damaro reste et demeure le seul patron du perchoir, jusqu’à preuve du contraire !
L’éditorial de Amadou Oury Barry de la rédaction du site lerevelateur224.com.