Madic 100 Frontière et Boubacar Diallo alias Grenade ont bénéficié d’une grâce présidentielle, vendredi soir. Cette annonce rendue publique à travers un décret, a réjoui des personnalités politiques. C’est le cas de Laye Souleymane Diallo, président du Parti pour la Liberté et du Progrès (PLP). Il l’a dit lors d’un entretien qu’il a eu avec un journaliste de Laguinee.info ce samedi, 19 juin 2021.
Le président du PLP dit ne pas être surpris de cette grâce présidentielle. Selon lui, c’est une démarche déjà engagée par le cabinet du chef de file de l’opposition parlementaire. «Je m’attendais beaucoup à ça. Ça ne me surprend pas puisque dans mes précédentes interventions, j’ai demandé à ce que le président de la république ne mise plus dans les affaires juridiques mais plutôt favoriser les jugements des prisonniers politiques et puis les graciés pour que nous puissions aller vers un dialogue inclusif , participatif et responsable et il faut que tous les acteurs concernés se retrouvent pour pouvoir discuter de la situation et qu’ils comprennent aussi que, nous ne sommes plus à l’ère où il faut mettre l’huile sur le feu. Ce qui est fait, est déjà fait, on ne peut plus jeter l’eau et le bébé. Nous devons plutôt nous donner les mains afin que ce dialogue puisse aboutir. Je pense que le président de la république est sur ce chemin, il a déjà commencé à gracier. Je pense que certainement dans les prochains jours, il y aura une autre vague des graciés mes félicitations au président Alpha Condé de ce geste magnanime à l’endroit des prisonniers. J’en appelle aussi aux personnes graciées de se mettre au service de la nation afin de faire bouger les lignes pour le bonheur de la Guinée», a-t-il longuement développé le candidat malheureux à la dernière élection présidentielle.
«Nous attendons dans les prochains jours, la libération de Ousmane Gaoual Diallo, Cellou Baldé, Abdoulaye Bah , et surtout Oumar Sylla alias Foniké Mengué qui vient d’être incarcéré pour 3 ans. Nous demandons aussi la clémence du président de la république pour les graciés. Cela va certainement permettre à l’UFDG de revenir sur la du dialogue puisque il faut reconnaître que c’est le principal force politique pour le moment du pays après le parti au pouvoir. Donc il faut leur participation au dialogue politique qu’ils sachent qu’ils peuvent faire comme nous en proposant et en critiquant n’ai lieu de s’insurger contre le régime en place. Imaginons demain l’UFDG est au pouvoir j’en suis sûr que le camps adverse aussi va s’opposer la manière dont l’UFDG s’est opposé régime actuel et de vengeance en vengeance on n’ira nulle part. Nous sommes une jeune démocratie, il faut que nous sachions différencier la démocratie de la violence parce que la démocratie nous a trouvé unies avec nos mœurs, nos coutumes, nos traditions donc nous devons nous conformer à ses mœurs, ses coutumes, ses traditions pour pouvoir permettre le bon vivre», martèle-t-il.
Ibrahima Foulamory Bah pour Laguinee.info
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