samedi, octobre 5, 2024
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Mois de l’enfant en Guinée: Une coalition d’ONGs adresse un plaidoyer au gouvernement

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La Coalition des ONGs de protection et de promotion des Droits de l’Enfant, luttant contre la traite des enfants en Guinée (COLTE/CDE) était devant la presse hier mercredi, 16 juin 2021. L’occasion a été pour elle d’adresser un plaidoyer au gouvernement en faveur des enfants. Ledit plaidoyer consiste à pousser les autorités à accélérer la mise en œuvre des recommandations faites à la Guinée par le Comité de suivi des Nations-Unies dans le cadre des droits de l’enfant et l’agenda 2040 de l’Union Africaine, rapporte un journaliste de Laguinee.info qui était sur place.

Les ONGs membres de la coalition sont entre autres le Parlement des Enfants de Guinée (PEG), l’Association des Enfants et Jeunes Travailleurs de Guinée (AEJT), le Conseil Consultatif des Enfants et Jeunes de Guinée (CCEJG) et le Club des Jeunes Files Leaders de Guinée (CJFLG). Dans la phase des interventions, voici ce qu’a dit le représentant du PEG, Chrysanthe Haba: « Nous, représentants des Organisations d’Enfants et des Jeunes de Guinée, accompagnés par la COLTE-CDE, demandons au gouvernement Guinéen de renforcer les efforts dans la mise en oeuvre des recommandations adressées à la Guinée par le Comité de suivi des Nations-Unies pour les droits de l’enfant avant fin décembre 2024, notamment la recommandation 292 à travers laquelle le Comité recommande à l’Etat guinéen de mettre en place d’un service d’assistance téléphonique gratuit 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, au niveau national, accessible à tous les enfants, et de prévoir des ressources humaines, techniques et financières suffisantes pour son fonctionnement efficace. Nous demandons la réalisation de cette recommandation avant la fin de 2021 ».

Quant à Fatoumata Touré qui est la représentante du Conseil Consultatif des Enfants et Jeunes de Guinée (CCEJG), elle a déploré la persistance de la maltraitance des enfants dans les familles et centres d’apprentissage de métiers ou d’études coraniques.  « Environ 80% des enfants guinéens sont victimes de châtiment corporels et de maltraitance dans les foyers. En Guinée, il y a une persistance de la pratique des punitions corporelles pour éduquer les enfants notamment dans les familles et dans les centres d’apprentissage (Coutures, menuiseries, mécanique, écoles coraniques, soudure etc.). Aucune des mesures spécifiques n’est prise pour éradiquer ce fléau. Plusieurs cas de maltraitance des enfants restent tolérés, notamment sur des enfants orphelins et mendiants ou qui accompagnent leurs parents mendiants dans les zones urbaines », a-t-elle laissé entendre. Aboubacar Barry de l’AEJT et Aminatou Baldé du CJFLG ont, à leur tour, demandé au gouvernement plus d’efforts dans la mise en œuvre des recommandations des Nations-Unies à la Guinée dans le cadre de la protection des droits de l’enfant.

Ibrahima Foulamory Bah pour Laguinee.info

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