Les examens de sortie de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi ont officiellement démarré dans la région administrative de Boké. Ils mobilisent cette année un total de 1 623 candidats, dont 701 femmes et filles, selon les chiffres communiqués par Balla Moussa Keita, inspecteur régional en charge du secteur.

« Nous avons un effectif théorique de 1 623 candidats dont 701 femmes et filles. Ceux-ci doivent passer l’examen avec des PV en bon et difforme », a précisé M. Keita, appelant à la sérénité et à la concentration de la part des candidats.

Une répartition entre filières techniques et établissements diversifiés

Les candidats sont inscrits dans plusieurs filières jugées stratégiques pour le développement économique, réparties entre les secteurs primaire, secondaire et tertiaire. Parmi elles : le Génie mécanique, le Génie civil, la Santé, mais aussi des spécialités techniques telles que l’électricité bâtiment, l’opération minière, ou encore la mécanique des véhicules lourds.

Le secteur public regroupe 1 009 candidats, dont 261 filles et femmes, tandis que le privé en compte 614, avec une forte présence féminine estimée à 440 candidates. Une progression qui reflète une certaine dynamique d’inclusion dans les filières techniques.

Un dispositif logistique solide

Pour encadrer ces épreuves, 1 146 personnes ont été mobilisées, selon l’inspecteur régional. Il s’agit notamment d’agents de surveillance, de membres des secrétariats, de la couverture sanitaire et de la sécurité.

Le déroulement des examens est réparti sur 10 centres d’examen principaux, localisés dans les communes de Boké (5 centres), Fria, Koba, Sangarédi (2 centres) et Kamsar. Ce maillage permet de rapprocher les candidats de leurs centres et de faciliter l’organisation.

Un appel à la confiance et à l’engagement

L’inspecteur régional a tenu à rassurer les parents sur les conditions de passage de ces examens, soulignant l’objectif commun d’un enseignement de qualité menant à l’emploi. « Nous avons les mêmes objectifs pédagogiques, administratifs et techniques afin que la formation de nos apprenants puisse être assurée pour aboutir à un métier, à une profession, et que cela soit clôturé par l’obtention d’un emploi », a-t-il déclaré.

À l’endroit des candidats, il a réitéré un message de calme : « Ce sont heureusement les mêmes formateurs qui les ont tenus de la première à la troisième année, qui sont aussi des surveillants et qui ont proposé des sujets à leur portée ».

Ces examens s’inscrivent dans un contexte où la formation professionnelle est perçue comme un levier majeur pour l’employabilité des jeunes et la relance économique régionale.

IAC, pour laguinee.info