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UFDG : Kalémodou Yansané nettoie les rangs à la veille du congrès

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L’heure n’est plus aux faux-semblants à l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG). Réuni ce samedi au siège national du parti, Kalémodou Yansané, vice-président de la formation, a servi une véritable leçon de fermeté à l’approche du congrès prévu le 6 juillet. Son message ? Clair, tranchant, sans détour : place aux militants actifs, dehors les figurants politiques.

« Les candidatures prioritaires seront celles des membres véritablement engagés », a-t-il asséné, d’un ton sans appel. Comprendre : ceux qui ne connaissent le siège du parti que sur les photos ou qui apparaissent comme des comètes à chaque échéance électorale peuvent déjà ranger leurs ambitions au placard. Quant aux absents chroniques, qu’ils n’espèrent même pas être cités dans les discussions : le bal est terminé pour les touristes politiques.

Yansané ne s’est pas arrêté là. En revenant sur les 350 membres élus lors du dernier congrès, il a décoché une salve bien ciblée : « Certains sont décédés, d’autres sont partis à la soupe, et une troisième catégorie est introuvable. » Une formule brutale, mais qui en dit long sur l’état de délitement que connaît une partie de la machine interne de l’UFDG. Avant de lâcher une phrase choc : « Le jour où Cellou Dalein sera là, il n’y aura même pas de place pour une mouche de voler. Être militant, c’est être présent. » Autrement dit, on ne construit pas un parti avec des ombres.

Le coup de balai ne s’arrête pas là. Les membres du Bureau Exécutif sortant sont sommés de venir émarger d’ici le 20 juin, sous peine d’être rayés de la carte. « S’ils ne se présentent pas, nous les considérerons comme démissionnaires », a tranché Yansané. Pas d’émargement, pas de compassion : la purge est en marche.

Kalémodou Yansané a achevé son intervention par un rappel que beaucoup feignent d’oublier : « Être leader dans un parti politique, c’est avoir des droits, mais aussi des devoirs. Si vous ne participez pas, si vous ne cotisez pas, vous n’êtes pas digne de solliciter à nouveau la confiance des militants. » 

Dans un parti souvent accusé de fonctionner en mode automatique entre deux échéances, ce coup de gueule a des allures de réveil brutal. À l’UFDG, l’heure du tri a sonné. Les sièges se méritent, les postes ne s’héritent plus.

Laguinee.info

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