spot_img
spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
spot_img

Inondations meurtrières à Mthatha : au moins 78 morts, les recherches se poursuivent dans les décombres

À LIRE AUSSI

Pour la troisième journée consécutive, les équipes de secours fouillent inlassablement les débris et les eaux boueuses à la recherche de survivants et de corps, après que des pluies diluviennes ont provoqué la crue soudaine d’une rivière, tôt mardi matin, dans la province du Cap-Oriental.

La ville de Mthatha et ses alentours figurent parmi les zones les plus durement touchées. L’eau, montée brutalement, a surpris les habitants dans leur sommeil, emportant sur son passage maisons, voitures et vies humaines.

« L’eau m’arrivait aux genoux, nous sommes montés sur les canapés et nous sommes sortis par la porte. Nous avons couru jusqu’à un passage voisin pour nous échapper. En l’espace de 30 minutes, toute la maison était recouverte d’eau », témoigne Shumie Sopiseka, encore sous le choc, selon africanews.com.

Sur place, les secouristes évoluent dans un paysage de désolation : routes effondrées, tôles métalliques tordues, carcasses de véhicules et objets personnels jonchent le sol détrempé. Les habitants, quant à eux, oscillent entre traumatisme et colère.

Zinathi Vuso, une autre survivante, raconte une scène apocalyptique : « J’ai besoin d’une aide psychologique parce que j’ai vu des gens mourir devant moi, ils étaient entraînés par l’eau avec la tôle ondulée. D’autres essayaient de s’accrocher ou de grimper à quelque chose, mais cela se brisait et ils finissaient par mourir. », rapporte notre source.

Selon les autorités sud-africaines, le dernier bilan humain s’élève à 78 morts, un chiffre qui pourrait encore grimper au fil des opérations de sauvetage et de récupération. Plusieurs personnes restent portées disparues.

Face à cette catastrophe, le gouvernement a appelé à la plus grande prudence : de nouveaux épisodes de météo extrême sont annoncés dans les jours à venir, menaçant de nouvelles régions encore vulnérables.

En attendant, à Mthatha, les cris de détresse ont laissé place au silence lourd de l’attente et au fracas des pelleteuses dans les décombres, à la recherche des absents.

 

 

- Advertisement -
spot_img
spot_img

ECHO DE NOS RÉGIONS