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Sanction de la HAC contre Lamine Guirassy : Ibrahima Diallo dénonce une décision “opportuniste et liberticide” 

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La décision de la Haute Autorité de la Communication (HAC) d’interdire à Lamine Guirassy, PDG du groupe Hadafo Médias, d’exercer le métier de journaliste en Guinée continue de susciter de vives réactions.

Parmi les premières voix à s’élever, celle d’Ibrahima Diallo, figure du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), qui ne mâche pas ses mots : “opportuniste et liberticide”, dénonce-t-il.

Selon M. Diallo, cette décision n’est rien d’autre qu’une attaque déguisée contre la liberté de la presse, dans un contexte où les voix indépendantes deviennent de plus en plus dérangeantes. Il accuse la HAC d’avoir “attendu une occasion” pour s’en prendre à Lamine Guirassy, un journaliste et entrepreneur médiatique parmi les plus influents du pays.

Cette décision donne l’impression qu’on attendait simplement une occasion pour agir contre Lamine, en se servant de la clameur publique comme prétexte”, écrit Ibrahima Diallo dans une déclaration publiée dans la foulée.

Pour lui, l’affaire dépasse largement la simple question d’une publication malheureuse. Elle révèle, selon ses mots, une volonté plus large de museler la presse indépendante et de neutraliser les figures médiatiques qui échappent au contrôle du pouvoir.

En interdisant “jusqu’à nouvel ordre” à Lamine Guirassy d’exercer son métier pour avoir relayé sur les réseaux sociaux une fausse alerte sismique immédiatement démentie par les services spécialisés , la HAC a peut-être trouvé un prétexte, mais elle a surtout franchi un seuil inquiétant pour la liberté d’informer en Guinée.

Ibrahima Diallo conclut en apportant son soutien total à Lamine Guirassy et en appelant à la mobilisation des défenseurs de la presse libre contre ce qu’il qualifie de dérive autoritaire :

Je condamne fermement cette décision et exprime mon soutien à Lamine Guirassy ainsi qu’à la liberté de la presse.”

Pendant ce temps, la décision de la HAC, signée en séance plénière par ses membres, divise l’opinion. Certains y voient une sanction exemplaire, d’autres, une tentative à peine voilée d’intimidation.

 

Laguinee.info

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