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Hausse du prix du ciment en Guinée : plusieurs facteurs évoqués

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Depuis quelques mois, le prix du sac de ciment connaît une augmentation notable en Guinée. Actuellement à Conakry, le sac de ciment CPJ 42,5 se vend entre 95 000 et 100 000 francs guinéens, tandis que le ciment CPJ 32,5 est proposé à 90 000 francs guinéens dans plusieurs points de vente.

Interrogé à ce sujet, Hasmiou Diallo, vendeur de ciment à Kountia Magasin, a expliqué :

« Il y a effectivement une augmentation parce que les frais de transport ont augmenté. Actuellement, pour avoir un camion pour transporter le ciment, c’est tout à fait un problème. Même s’il y a le camion, mais pour qu’il soit embarqué cela peut faire des jours… Tout ce retard aussi constitue des dépenses. Il y a la rareté du ciment aussi. Ce sont des facteurs qui peuvent expliquer la hausse. »

Selon lui, les prix varient en fonction de la qualité du produit.

« Ciment 42, on vend de 95 mille à 100 mille, et le ciment 32 c’est à 90 mille », précise-t-il.

Cependant, une autre source contactée sous anonymat indique que les prix n’ont pas augmenté au niveau des usines de production. D’après cette source, le Ciment :

« CPJ 32,5 : 56 000 le sac, soit 1 120 000 la tonne. Le CPJ 42,5 : 64 000 pour les gros ouvrages notamment les étages, soit 1 280 000 la tonne. Et le CPJ 52,5 pour les briques : 70 000 le sac, soit 1 400 000 la tonne. », explique-t-il

Cette même source affirme également qu’il n’y a pas de pénurie de ciment dans le pays. Il a indiqué que la production continue tous les jours dans les usines.

« Je leur dis qu’il n’y a aucune pénurie. Nous continuons à tourner 24h/24 et nous alternons les programmes de livraison par type de produit. Pour preuve, même le jour de la fête, seul le poste 8h-16h n’a pas travaillé pour permettre aux agents de célébrer. »

Concernant les causes possibles de cette augmentation, la source évoque la forte demande liée à des projets d’envergure comme Simandou. Selon lui, ce méga projet à permis d’ouvrir plusieurs chantiers à travers le pays.

« Comme je l’ai dit, il y a une forte demande avec les chantiers de Labé, notamment Simandou et d’autres projets. Sinon, les trois usines dont Lafarge, GI et Cimaf – tournent 24h/24. »

IAC, pour laguinee.info

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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