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Alpha Issiagha à Joachim Baba Millimouno : « Quand la lumière s’allume, les cafards fuient »

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Dans une tribune tranchante signée par Alpha Issagha Diallo, militant de l’UFDG,  cadre du parti Joachim Baba Millimouno se retrouve la cible d’une charge aussi frontale que symbolique. Intitulée « Joachim, l’évolution du cafard », la réplique ne laisse aucune place au doute : l’heure n’est plus aux demi-mesures, mais aux règlements de comptes politiques assumés.

« Ce ne sont pas les cafards qui évoluent, ce sont juste les premiers à fuir quand la lumière s’allume« , écrit Alpha Issagha, en réponse aux récentes déclarations de Joachim Millimouno, qui avait convoqué Darwin pour justifier son positionnement politique. Pour l’auteur, l’analogie est claire : « Aujourd’hui, la lumière est allumée. Et le cafard, c’est lui. »

Une fausse évolution, une vraie décadence

Alpha Issagha accuse Millimouno de travestir les lois de l’évolution : « Darwin a dit “s’adapter ou disparaître”. Mais il a oublié que même les parasites s’adaptent, surtout quand ils cherchent une nouvelle bête à sucer. » Une allusion directe à l’alignement supposé de Joachim sur le régime de transition du colonel Mamadi Doumbouya.

Le MR-UFDG  mouvement que Joachim tente de fédérer  est qualifié de « farce », « cellule mort-née » et « association de fantômes politiques ».

Le congrès du 6 juillet, pas une “foire aux repentis”

Répondant à l’interprétation donnée par Joachim sur le prochain congrès de l’UFDG, Alpha Issagha précise : « Ce congrès est une instance statutaire, pas une kermesse pour recyclés politiques. » Et la liste des exclus est longue : vendus, girouettes, griots recyclés, professeurs d’hypocrisie ou encore zombies institutionnels.

« Ce sera le moment de vérité pour ceux qui ont résisté quand vous rampiez. »

Gaoual réintégré ? “Mais les raclures ne font pas une réforme”

Même la récente réintégration d’Ousmane Gaoual Diallo dans les rangs de l’UFDG n’échappe pas aux piques d’Alpha Issagha. Il reconnaît le retour, mais rappelle que « la mémoire, la décence et les excuses publiques » doivent précéder toute réhabilitation crédible. La justice n’efface pas le mépris, insiste-t-il.

Joachim est accusé de vendre ce retour comme une réforme politique, alors qu’« même les chiens de garde de la transition ont honte de vous ».

Réforme ou putréfaction ?

La plume d’Alpha Issagha tranche sans détour : « Réformer, ce n’est pas maquiller un cadavre politique. » Selon lui, l’UFDG n’est pas morte, elle souffre, mais elle vit « dans la foi de ses militants, la douleur de ses exilés, le silence de ses martyrs ». Le texte dénonce ce qu’il perçoit comme une imposture politique : « Ce que vous appelez audace, c’est lâcheté calculée. »

Moi, je préfère les cimes aux poubelles”

L’auteur renvoie Joachim à ses citations : « Continue à citer Darwin, Alpha Blondy, Houphouët-Boigny ou même Jésus si ça t’amuse… Mais retiens une chose : la dignité ne s’improvise pas. » Et il signe avec cette formule choc : « Moi, je préfère les cimes aux poubelles. »

Laguinee.info

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