En visite à Conakry, une délégation du Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine, dirigée par Harold Bundu Saffa, a échangé avec le Premier ministre Amadou Oury Bah sur l’état d’avancement de la transition politique en Guinée. L’UA appelle à un processus inclusif et pacifique, salué par les autorités guinéennes.
Le Premier ministre guinéen, Amadou Oury Bah, a accueilli une délégation du Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine (CPS/UA), dirigée par son président en exercice, Harold Bundu Saffa. Ce dernier est également ambassadeur de la Sierra Leone auprès de l’Éthiopie et représentant permanent auprès de l’UA.
Cette mission selon la Primature, intervient dans le cadre d’un soutien panafricain affirmé à la transition en cours en Guinée. Au cœur des échanges : l’état d’avancement de la Refondation politique, les efforts de transformation du pays et les perspectives de retour à l’ordre constitutionnel.
Dans une déclaration officielle, le Premier ministre a salué cette visite comme un geste de solidarité « dans un esprit de panafricanisme ». Il a mis en avant la volonté du gouvernement de mener une transition apaisée et inclusive, soulignant l’engagement du président de la transition, le Général Mamadi Doumbouya, à respecter l’échéance de 2025 pour un retour à l’ordre constitutionnel.
De son côté, Harold Bundu Saffa a exprimé le souhait de l’Union Africaine de voir la Guinée reprendre sa place au sein de l’organisation continentale. « La Guinée nous manque au sein de l’Union Africaine. C’est un pays très important, et nous voulons qu’elle retrouve sa place dans la famille de l’UA », a-t-il déclaré.
Le commissaire de l’Union Africaine aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité, Bankole Adeoye, a lui aussi réaffirmé le soutien du CPS à la Guinée : « C’est un pays phare du panafricanisme, qui a toujours été en première ligne pour la liberté des peuples africains. En ces moments critiques, l’UA doit rester solidaire. »
Il a insisté sur la nécessité d’un processus inclusif, associant toutes les composantes de la société : femmes, jeunes et société civile. « C’est ainsi que la Guinée pourra construire un avenir prospère et durable », a-t-il conclu.
Sâa Mellano pour Laguinee.info