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Réplique cinglante de Joachim Baba Millimono à Abdoulaye Bah : « L’insulte n’est pas un projet politique »

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La guerre des mots se poursuit au sein de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), et Joachim Baba Millimono ne compte visiblement pas tendre l’autre joue. Après avoir essuyé une salve d’invectives d’Abdoulaye Bah, coordinateur des fédérations du parti à l’intérieur du pays, l’ancien responsable de la cellule de communication de l’UFDG a sorti la plume… trempée dans l’acide.

Dans une déclaration sans équivoque, Millimono condamne les propos tenus à son encontre lors de l’assemblée générale du parti ce samedi. Et il ne s’embarrasse pas de formules diplomatiques :

« L’insulte et la calomnie ne remplacent ni le débat ni la dignité », tacle-t-il en ouverture, avant de pointer du doigt ce qu’il considère comme le fond du problème.

« En s’abaissant à des attaques indécentes, Abdoulaye Bah démontre que la violence verbale reste son seul argument. »

L’ancien cadre de l’UFDG ne se contente pas de riposter, il frappe là où ça fait mal : la crédibilité politique du parti.

« Ce manque de respect et de hauteur a déjà coûté cher à l’UFDG, notamment à Kindia. » Une allusion directe à l’érosion du poids politique du parti dans une région autrefois acquise à sa cause.

Mais au-delà de la défense personnelle, Joachim Baba Millimono en profite pour redessiner les lignes de fracture idéologiques. Il se pose désormais en porteur d’une nouvelle ambition, plus constructive :  « Le Mouvement des Réformateurs de l’UFDG incarne une politique de construction, non de division. »

Et de conclure avec une sentence lourde de sens : « L’histoire jugera ceux qui préfèrent la destruction à la réflexion. » Une phrase comme une mise en garde, presque un testament politique, qui sonne le glas des querelles de bas étage pour appeler à une reconfiguration en profondeur du parti.

Dans ce duel à fleurets non mouchetés, chacun campe sur ses postures. Mais ce que cette passe d’armes révèle au grand jour, c’est l’état avancé de délabrement d’un parti jadis moteur de l’opposition, désormais englué dans ses luttes intestines. À force de coups bas et d’insultes publiques, l’UFDG donne surtout l’image d’un bateau sans capitaine, où le débat d’idées a cédé la place au pugilat verbal.

Laguinee.info

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