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Aliou Bah condamné à deux ans de prison ferme : son parti dénonce une “décision honteuse et inacceptable”

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L’arrêt a été  rendu ce mercredi à Conakry. Aliou Bah, président du Mouvement Démocratique Libéral (MoDeL), a été condamné en appel à deux ans de prison ferme. À peine prononcée, la décision a suscité une réaction immédiate et véhémente : le communiqué N°20, diffusé ce 28 mai, parle sans détour d’une “décision honteuse et inacceptable”.

Le document, rédigé sur un ton grave et indigné, dénonce “une profonde consternation” face à ce jugement que ses auteurs qualifient de “peine injustifiable sur les plans moral, juridique et politique”. Selon eux, il s’agit d’une “insulte grave aux principes fondamentaux des droits de l’homme et à l’idéal républicain”.

Une justice entachée, un homme ciblé”

Le communiqué ne laisse aucun doute sur la position de ses signataires : ils attendaient “à juste titre, une relaxe pure et simple d’un homme objectivement innocent”. À leurs yeux, cette condamnation ternit davantage “la crédibilité d’une justice que l’on espérait indépendante et équitable”.

Aliou Bah y est décrit comme “un homme de conviction, un militant infatigable de la démocratie”, dont “l’engagement public et pacifique ne saurait être criminalisé”. Le texte va plus loin, en affirmant que “le condamner, c’est condamner l’expression libre, la pensée critique, et le droit pour tout citoyen de défendre ses idées”.

Appel à la mobilisation

Refusant toute résignation, le parti lance un appel solennel. Il invite “tous les défenseurs des droits humains, les organisations nationales et internationales, les institutions républicaines et toutes les consciences éprises de justice et de liberté” à condamner avec la plus grande fermeté cette “décision scandaleuse”.

Enfin, il conclut sur une note de combat et de loyauté : “Nous continuerons à nous battre pour la vérité, la liberté et le respect de la dignité humaine. Et nous resterons aux côtés du président Aliou Bah, dont la seule faute est d’avoir osé parler haut et fort pour son pays.

La Guinée, selon les auteurs du communiqué, “mérite une justice digne de ce nom”. Un message sans ambiguïté, dans un climat politique où chaque décision judiciaire est scrutée à la loupe.

 

Laguinee.info

 

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