Élue Miss Élégance Guinée avant d’être sacrée Miss Guinée 2024, Fatoumata Binta Baldé fait éclater une vérité dérangeante sur son expérience avec le concours. Sur Facebook, elle publie un témoignage cinglant, dénonçant promesses non tenues, humiliations et pressions.
« Mon expérience avec Miss Élégance Guinée, une désillusion. » C’est ainsi qu’elle débute son message, « le cœur lourd, mais la tête haute. » Fatoumata Binta Baldé rappelle qu’elle avait cru à une aventure valorisant la femme guinéenne, « ses talents, sa dignité, et ses rêves. »
Mais les faits sont loin des promesses. Elle liste les récompenses promises : « une parcelle de terrain, un hectare pour l’agriculture, un voyage au Maroc, 10 millions de francs guinéens, et la réalisation de mon projet. » Et fait le constat amer : « À ce jour, je n’ai reçu que les 10 millions. tout le reste a été oublié, ignoré, ou nié. »
Malgré ses « multiples tentatives pour régler cela dans le calme et le respect , lettres officielles, interventions d’un avocat, discussions à l’amiable, la direction de l’événement continue de nier toute responsabilité, allant jusqu’à me dire qu’ils ne m’ont rien promis. »
La situation ne se limite pas à un simple désaccord contractuel. Fatoumata dénonce une véritable campagne de dénigrement et des atteintes à sa vie privée : « Depuis le jour où j’ai été élue, j’ai été mal traitée, insultée, traumatisée, et surtout envahie dans ma vie privée. On m’a imposé des pressions psychologiques, des attitudes méprisantes, des comportements humiliants… comme si ma dignité ne comptait pas. »
Elle souligne aussi l’utilisation abusive et non consentie de son image : « Pire encore, mon image est toujours utilisée pour promouvoir un concours qui, dans les faits, m’a causé plus de stress et de traumatismes qu’autre chose. »
L’ex-Miss ne cache pas les dessous troubles : « Refuser des avances d’un sponsor ne devrait jamais devenir un fardeau. »
Elle lance un appel clair : « Je suis une jeune femme passionnée, ambitieuse, et digne. Ce n’est pas parce que je suis jeune, ou parce que je veux réaliser mes rêves, que je dois accepter l’injustice ou les abus. »
Et avertit : « Aujourd’hui, je prends la parole pour demander le respect de mes droits et pour protéger celles qui viendront après moi. Ce concours ne devrait pas être une vitrine mensongère, mais un tremplin réel. Si ma voix dérange, c’est parce que la vérité dérange. »
Elle conclut avec fermeté : « Je ne me tairai plus. Et je vous demande de ne plus associer mon nom ou mon image à cet événement tant que la vérité ne sera pas reconnue, et tant que justice ne sera pas faite. »
À ce jour, aucune réponse officielle des organisateurs n’a été communiquée.
Laguinee.info