Une conférence portant sur la gouvernance constitutionnelle et l’équilibre des pouvoirs en Guinée s’est tenue ce jeudi à l’ambassade des États-Unis à Conakry. Elle a été animée par Me Cellou Diallo, Docteur en Droit et avocat à la Cour qui a présenté un exposé retraçant l’évolution constitutionnelle du pays de 1958 à 2020, avec un accent particulier sur la période 2010-2020, souvent désignée sous le nom de « quatrième République ».
L’objectif de cette démarche était d’identifier les forces et les faiblesses du système constitutionnel guinéen, dans un contexte de transition politique. Selon l’intervenant, cette transition représente une opportunité de « refondation et de rectification institutionnelle » pour renforcer les bases démocratiques du pays.
Plusieurs pistes de réflexion ont été proposées, non comme des solutions définitives, mais comme des leviers pour nourrir le débat et orienter les réformes. L’ambition affichée est de contribuer à l’ancrage démocratique et à la consolidation de l’État de droit.
« Tout Guinéen ambitionne aujourd’hui à ce que notre pays s’enracine dans la démocratie », a aaffirmé Me Cellou Diallo, soulignant que cela passe par des institutions stables, garantes d’un développement durable et inclusif.
Enfin, l’exposé s’est projeté vers l’avenir en évoquant le projet Simandou, qualifié de « projet africain ». Ce dossier stratégique est vu comme un test pour la gouvernance nationale, qui devrait, selon Diallo, être « la plus vertueuse et la plus stable possible » afin d’assurer une gestion transparente et bénéfique pour l’ensemble des citoyens.
Cette initiative s’inscrit dans un effort de sensibilisation et de mobilisation autour des enjeux institutionnels, à un moment crucial pour la construction démocratique de la Guinée.
Laguinee.info