mardi, mai 13, 2025
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Sexe, tensions et défaite : au cœur du naufrage de l’équipe féminine de Guinée

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C’est une confession qui secoue le paysage sportif guinéen. Une bombe lâchée sans détour par Oumar N’Diaye, ancien journaliste sportif devenu membre statutaire de la Fédération Guinéenne de Football (FGF). Dans une vidéo devenue virale, relayée par Africasport, ce cadre du football révèle des faits pour le moins troublants sur les coulisses d’un déplacement de l’équipe nationale féminine au Zimbabwe.

À l’entendre, la sélection aurait été gangrenée par des tensions internes liées à des relations sentimentales entre joueuses… au point de provoquer une bagarre en pleine préparation de match.

« Sur les 18 filles sélectionnées, au moins six formaient des couples », affirme-t-il. La scène décrite frise la stupeur : à l’hôtel, des demandes de cohabitation selon les affinités amoureuses, des disputes jalouses virant à la bagarre nocturne, et le tout capté par les caméras de surveillance. « Imaginez, la nuit, vers 22h-28h, elles se sont battues entre elles. L’une disait “celle-ci suit ma copine”, l’autre répliquait “non, elle c’est mon…”. C’était la veille d’un match qu’on a finalement perdu 3-1 », raconte M. N’Diaye, visiblement encore choqué par la scène.

Ces révélations pointent du doigt une gestion défaillante et un climat de tension chronique dans la sélection féminine, au-delà des simples performances sportives. Conséquence directe : une réunion de crise s’est tenue, débouchant sur une décision radicale. « Nous avons disloqué l’équipe, car le phénomène était devenu incontrôlable », confie-t-il.

Mais ce mal ne serait pas propre à la Guinée. Selon lui, le phénomène serait également présent dans d’autres sélections africaines, comme au Mali, au Ghana, au Nigeria ou encore en Guinée-Bissau. Un constat qui devrait faire réagir les instances du football africain.

Si les propos d’Oumar N’Diaye mettent à nu des réalités jusque-là tues, ils posent une question fondamentale : où s’arrête la vie privée et où commence l’exigence collective dans une équipe nationale ? En tout cas, cette affaire soulève un besoin criant de professionnalisation, de gestion éthique et de discipline dans le football féminin guinéen.

La Fédération n’a, pour l’heure, publié aucun communiqué officiel. Mais l’opinion publique, elle, attend des explications claires et surtout des mesures concrètes. Car ce n’est plus simplement une question de sport. C’est une question de crédibilité.

 

Laguinee.info

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