Dans un communiqué publié samedi, Mahmoud Ali Youssouf a exprimé sa plus vive condamnation après l’attaque terroriste survenue le 17 avril dans le nord du Bénin, ayant coûté la vie à 54 soldats béninois. Qualifiée d’une des plus meurtrières de la région, cette attaque a suscité l’indignation et l’inquiétude au sein de la communauté africaine.

Le diplomate a présenté, au nom de l’Union africaine, ses condoléances aux familles des victimes, tout en exprimant sa pleine solidarité avec le gouvernement et le peuple béninois. Il a également souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

Mahmoud Ali Youssouf a souligné que cette « attaque perfide constitue une menace sérieuse pour la stabilité de la région du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest », particulièrement préoccupante dans un contexte d’escalade des activités terroristes.

Cette attaque, la plus meurtrière enregistrée récemment dans la région, ravive les craintes d’une propagation de la violence au-delà des frontières béninoises. Face à cette situation tendue, le gouvernement béninois a déploré un « manque de coopération » avec ses voisins nigérien et burkinabè dans la lutte contre les groupes armés, tout en évitant de nommer directement ces États.

De leur côté, rapporte africanews.com, les autorités de transition du Niger et du Burkina Faso ont accusé le Bénin d’abriter des bases militaires étrangères prétendument utilisées pour des tentatives de déstabilisation, une accusation que le gouvernement béninois a formellement rejetée.

Dans ce contexte d’escalade, le Président de la Commission a renouvelé son appel à un renforcement des efforts collectifs contre le terrorisme. Il a insisté sur l’importance d’améliorer la coordination sécuritaire et le partage de renseignements entre pays africains, tout en prônant une approche globale intégrant le développement économique, la bonne gouvernance et le respect de l’État de droit.

Laguinee.info

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