spot_img
spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
spot_img

Dédicace de deux ouvrages de Djibril Magassouba : Un apport significatif à la formation juridique

À LIRE AUSSI

Dans le cadre de la 17e édition des 72 heures du livre, un événement culturel majeur à Conakry, M. Djibril Magassouba a procédé, le jeudi 24 avril 2025, au Centre Culturel Franco-Guinéen (CCFG), à la dédicace de deux ouvrages majeurs destinés aux professionnels du droit, aux étudiants et aux praticiens.

Ces œuvres, intitulées « Méthodologie juridique » et « Les Créanciers chirographaires en procédures collectives », constituent une source d’inspiration pour les étudiants et juristes dans la résolution de leurs tâches quotidiennes. Elles sont toutes disponibles chez L’Harmattan à un prix abordable et accessibles partout dans le monde.

Un outil pédagogique pour les étudiants en droit

Le premier ouvrage, « Méthodologie juridique », s’adresse principalement aux étudiants nouvellement orientés à la faculté de droit. Composé de 197 pages et vendu à 220 000 GNF, le livre se veut un guide pratique d’initiation aux techniques juridiques. Il aborde des éléments clés tels que la recherche documentaire, les types d’exercices juridiques (dissertation, cas pratique, commentaire de texte, note de synthèse, etc.) ainsi que les concours d’accès aux professions juridiques.

Selon l’auteur, « Il faut se familiariser à l’exploitation des dossiers pour que demain, quand il sera magistrat, avocat ou notaire, l’étudiant sache comment s’y prendre face aux dossiers. » Il y expose également les différentes formes de commentaires juridiques, de la loi aux actes administratifs, en passant par les décisions de justice.

Une analyse inédite sur les créanciers chirographaires

Le second ouvrage, intitulé « Les Créanciers chirographaires en procédures collectives », comprend 182 pages et est proposé à 200 000 GNF. Il traite d’une problématique spécifique du droit OHADA rarement explorée dans le pays, à savoir le statut des créanciers chirographaires dans les procédures collectives. Djibril Magassouba y retrace l’évolution de cette notion depuis les premiers textes posés en 1997, tout en soulignant l’absence de travaux doctrinaux approfondis sur la question.

« Depuis 1991, on a commencé le processus de création de droits de loi. […] Absolument pas eu de juriste qui s’est aventuré à produire des documents sur la création de droits de loi », a-t-il affirmé. À travers cet ouvrage, il souhaite offrir une base de compréhension tant théorique que pratique sur le positionnement juridique de ces créanciers dans l’espace OHADA.

Accessibilité et diffusion

Les deux ouvrages sont édités par la maison L’Harmattan et disponibles aussi bien en Afrique francophone qu’en Europe, notamment en France et en Italie. Pour les pays non couverts par un point de vente, des partenariats permettent l’expédition des ouvrages dans un délai de 8 à 10 jours.

Une démarche pédagogique complémentaire à l’enseignement

Enseignant à l’Université générale Lansana Conté de Sonfonia, M. Magassouba souligne l’importance de laisser une trace écrite complémentaire à l’enseignement oral. « Il faut au-delà de la communication orale laisser un ouvrage et que les étudiants puissent entrer avec. Et qu’ils puissent être programmés en termes de préparation et d’examens, de concours », explique-t-il.

Réactions et témoignages

Les participants à la cérémonie ont salué la contribution de l’auteur. Un intervenant a ainsi déclaré que « les deux ouvrages qu’il a présentés sont des outils utiles, pratiques, qu’il a mis à disposition des étudiants en droit, des magistrats, des juristes, des huissiers, des notaires pour leur permettre d’améliorer leur rentabilité, leur compréhension dans l’exercice de leur métier. »

Par cette double publication, Djibril Magassouba entend enrichir la littérature juridique en Afrique francophone et renforcer les compétences des acteurs du monde judiciaire.

IAC

- Advertisement -
spot_img
spot_img

ECHO DE NOS RÉGIONS