En tant que pays invité d’honneur au FEMUA 17, la Guinée ne s’est pas simplement illustrée. Elle a affirmé son identité, célébré son histoire et réaffirmé son rôle moteur dans la mémoire collective africaine. Un acte culturel, certes, mais aussi un geste stratégique fort dans la construction de son image à l’international : un véritable exercice de nation branding réussi.
Le point culminant de cette participation fut sans doute le Défilé des Rois, une création artistique grandiose qui a réuni sur une même scène les figures majeures de l’histoire du continent. À travers ce spectacle, la Guinée a montré qu’elle n’est pas qu’un pays parmi d’autres, mais un berceau de civilisations, de résistances et de savoirs.
Revêtus de costumes royaux, les artistes ont incarné Kankou Moussa, Imhotep, Haïlé Sélassié, Alpha Yaya Diallo, Soumba Toumany et tant d’autres. Ce choix n’était pas anodin : il s’agissait de raconter une Afrique digne, debout, forte et fière — et de positionner la Guinée comme gardienne de cette mémoire.
Dans un monde où l’image des nations se construit aussi à travers la culture, le soft power et les récits, la Guinée a démontré qu’elle maîtrise les codes. Ce n’est pas seulement un pays qui vient danser et chanter, c’est un pays qui vient raconter, transmettre, inspirer.
Le FEMUA 17 fut donc plus qu’un festival pour la Guinée : ce fut une tribune internationale, un miroir de prestige, une déclaration d’identité.
Aujourd’hui, dans la dynamique du repositionnement de son image, la Guinée pose une brique essentielle : celle de la valeur symbolique et culturelle. Et c’est avec fierté que son drapeau a flotté, non seulement dans l’enceinte du FEMUA, mais dans le cœur de tous les Africains présents.
Laguinee.info