Alors que la polémique enfle autour de la réconciliation entre les artistes Azaya et Djely Kaba Bintou, accusé pour certains de banaliser des faits potentiels de violence conjugale, l’avocat Me Pépé Antoine Lamah a tenu à remettre les pendules à l’heure dans une déclaration publique empreinte de modération.
« Tout ne se règle pas en justice »
« Qu’il y ait eu ou non des faits de violence conjugale, les intéressés ont finalement trouvé un terrain d’entente en dehors de toute procédure judiciaire. Tel est leur choix. Tout ne se règle pas en justice. Respectons-le », a déclaré Me Lamah, insistant sur le caractère privé et affectif de cette affaire.
Alors que des voix s’élèvent au sein de la société civile pour dénoncer ce qu’elles considèrent comme une “mise en scène politico-institutionnelle” et une banalisation des violences conjugales, l’avocat plaide pour l’apaisement. Il souligne que les deux artistes, unis par des liens amoureux autant que professionnels, ont choisi la voie de la réconciliation, ce qui devrait, selon lui, clore le débat.
Un appel à recentrer l’attention
Me Lamah invite par ailleurs l’opinion publique à relativiser l’affaire et à tourner la page :
« N’oubliez pas que c’est une affaire de cœur. Classons cette affaire et passons à autre chose. Concentrons-nous désormais sur nos propres problèmes. »
Une sortie qui vise à calmer les esprits, dans un contexte où les discussions autour de cette affaire prennent une tournure de plus en plus sociopolitique.
Un débat toujours ouvert dans l’opinion
Si l’appel au respect de la vie privée est partagé par une partie du public, d’autres estiment que cette posture risque de masquer la gravité de certaines situations et de décourager les victimes de violences conjugales à parler.
Entre intimité des célébrités et responsabilité publique, le débat reste donc ouvert.
Laguinee.info