L’annonce du référendum constitutionnel pour septembre 2025 a été accueillie par un tir de barrage de l’Alliance Nationale pour l’Alternance et la Démocratie (ANAD). La coalition, menée par Cellou Dalein Diallo, qualifie ce rendez-vous électoral de « piège » tendu par le Conseil National du Rassemblement pour le Développement (CNRD), et la tension politique s’intensifie.

« Manœuvre dilatoire » et « stratégie de survie » : l’ANAD à l’offensive

L’ANAD ne mâche pas ses mots. Elle dénonce une « manœuvre dilatoire » visant à maintenir le CNRD au pouvoir, une « stratégie de survie » orchestrée par une junte en perte de vitesse. « Le CNRD joue avec le feu », assène un communiqué de l’ANAD. « Ce référendum n’est qu’une façade pour masquer leur incapacité à organiser des élections crédibles. »

Un calendrier « irréaliste » et des conditions « inexistantes » : l’ANAD pointe les failles

L’ANAD met en lumière les failles du processus : un calendrier jugé « irréaliste », un texte constitutionnel « en gestation », un fichier électoral « obsolète », et un organe de gestion électorale « sous tutelle ». « Le CNRD veut imposer son agenda, sans tenir compte des réalités du terrain », critique l’ANAD.

« Illégitimité » et « danger » : l’ANAD agite les spectres de la crise

L’ANAD agite les spectres de l’illégitimité et du danger. « Ce référendum est une bombe à retardement », avertit l’ANAD. « Il risque de plonger le pays dans une crise profonde, avec des conséquences imprévisibles. »

Un bras de fer engagé

L’ANAD ne compte pas rester les bras croisés. Elle appelle à la mobilisation citoyenne, à la résistance face à ce qu’elle considère comme une « tentative de confiscation du pouvoir ». Le bras de fer entre l’ANAD et le CNRD est engagé, et l’issue reste incertaine.

Laguinee.info