mercredi, avril 2, 2025
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Donald Trump pense à 3e mandat : « Je ne blague pas », dit-il.

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Dans une interview rendue publique dimanche, Donald Trump a réaffirmé qu’il ne plaisantait pas lorsqu’il évoque la possibilité de briguer un troisième mandat à la Maison-Blanche, bien que la Constitution américaine l’interdise formellement.

« Je ne blague pas »

L’ancien président, qui a entamé son second mandat après une première présidence entre 2017 et 2021, a déclaré lors d’une interview téléphonique avec la chaîne NBC : « Je ne blague pas. » Il a ajouté qu’il existait « des méthodes » pour contourner cette restriction et que « beaucoup de gens veulent (qu’il) fasse ça ». Toutefois, il a nuancé ses propos en précisant qu’il était « bien trop tôt pour y penser ».

Des insinuations répétées

Ce n’est pas la première fois que Donald Trump laisse entendre qu’il pourrait tenter de se maintenir au pouvoir au-delà des limites imposées par la loi. En janvier dernier, il avait déclaré qu’il ne « savait pas » si une nouvelle candidature lui était interdite. Selon le New York Times cité par l’AFP, il aurait confié à des élus républicains : « J’imagine que je ne me présenterai pas de nouveau, à moins que vous ne disiez : ‘Il est si bon que nous devons trouver un moyen’. »

Interrogé sur un scénario hypothétique où son vice-président JD Vance se présenterait à la présidentielle avant de lui céder la place, Trump a répondu que cela était « une » des possibilités, ajoutant qu’il en existait « d’autres ».

Un obstacle constitutionnel de taille

Ratifié en 1951, le 22e amendement de la Constitution américaine stipule que « personne ne peut être élu plus de deux fois au poste de président ». Bien que certains républicains tentent d’amender ce texte, leurs chances de succès restent infimes. Une révision constitutionnelle nécessite une majorité des deux tiers au Congrès, que le parti républicain est loin d’atteindre, ainsi que la ratification par au moins 38 États, un scénario hautement improbable.

Entre ambition et réalité politique

Lors d’un rassemblement de chétiens conservateurs, Trump avait affirmé à ses partisans qu’ils n’auraient « plus besoin de voter » s’il remportait l’élection, tout en laissant entendre que cette campagne pourrait être sa dernière. Toutefois, ses récents propos relancent les interrogations sur ses intentions réelles et sur la capacité du système américain à préserver ses principes démocratiques face à un leader aux ambitions débordantes.

Laguinee.info

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