mardi, mars 25, 2025
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Dubréka-Kenindé : le  corps en décomposition d’un marabout découvert dans une chambre

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Un macabre découvert a secoué la commune de Dubréka dans la nuit du mercredi 19 au jeudi 20 mars 2025. Un corps en état de décomposition avancée a été retrouvé dans une chambre du secteur Sangareyah Guiaboungny, au quartier Kenindé. Selon les premières estimations, la victime était décédée depuis trois jours.

Un marabout retrouvé mort dans sa chambre

L’homme en question, Seydouba Conté, était un marabout originaire de Boffa. Âgé d’une soixantaine d’années, il était marié à deux femmes et père de quatre enfants (trois filles et un garçon). Depuis quelque temps, il s’installait temporairement à Kenindé pour exercer son activité spirituelle.

C’est aux environs de 21 heures que son corps sans vie a été découvert dans un état de putréfaction avancée. Selon les témoignages, il se serait isolé pour une séance de « Kaloua » (adoration spirituelle), qui aurait duré jusqu’à son décès.

Le témoignage du premier imam de Kenindé

Informé de la situation, Elhadj Aboubacar Soumah, premier imam de Kenindé, a expliqué les circonstances dans lesquelles il a appris la nouvelle :

« Après la prière de Nafila, mon adjoint m’a appelé pour m’annoncer que l’étranger qui était parmi nous est décédé. Il m’a précisé qu’il était en Kaloua depuis trois jours, ce qui a entraîné la décomposition du corps. Je lui ai dit que j’allais venir constater. »

Sur place, l’imam a fait appel au commissaire de police, qui à son tour a sollicité l’intervention de la Croix-Rouge. Toutefois, l’organisation humanitaire a indiqué que son véhicule était en panne à Conakry et qu’une solution serait trouvée le lendemain matin pour procéder à l’enterrement du corps.

Une présence méconnue des autorités locales

Le chef de secteur de Kenindé, Seydouba Bangoura, a révélé qu’il ignorait totalement la présence du défunt dans sa localité. Il a profité de l’occasion pour rappeler l’importance pour tout nouvel arrivant de se signaler aux autorités locales.

« Je ne connaissais pas cette personne. Quand on m’a informé, je suis venu et les gens ont dû défoncer la porte. Dans des conditions normales, un étranger doit se présenter aux responsables du quartier. Mais ici, ce n’était pas le cas. Pour le moment, nous avons versé du gasoil sur le corps en attendant l’intervention de la Croix-Rouge. »

 

IAC, pour laguinee.info 

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